Valmorel est un petit joyau au beau milieu de la vallée de la Tarentaise, dans le département de la Savoie crée en 1976. Il siège à une altitude de 1,400m et le ski se pratique à partir de 1,270m et jusqu’à 2,550m, offrant des vues spectaculaires sur les massifs environnants, et notamment sur le Mont Blanc et sa vallée.
Le centre du village est piéton, lui procurant un charme authentique. En 2018 TripAdvisor a récompensé la station du certificat d’excellence.
Valmorel est relié à Saint-François-Longchamp par le Col de la Madeleine, un challenge de renom pour les cyclistes, et à la station de Doucy-Combelouvière, qui fait partie du « Grand Domaine » avec ses 165km de ski alpin (31 remontées mécaniques), 40km de ski de fond et 15km de circuits raquettes.
Mais il y a bien plus que le ski et le snowboard à découvrir !Par exempe, le snake-gliss, une série de luges attachées ensemble formant une luge géante pour dévaler la montagne avec vos proches, le tout encadré par un moniteur de ski ; fat bikes, c’est-à-dire, vélos avec des roues très épaisses permettant une accroche sur la neige ; biathlon, pourquoi pas essayer ce sport exaltant, et apprécier la difficulté de skier, puis tout en récupérant son souffle se concentrer, viser et tirer sur une cible ; des motoneiges 100% électriques pour les 7-12 ans ; l’airboard, ici, c’est allongé sur une luge gonflable que vous dévalerez la montagne ! Une multitude d’activités pour s’amuser et en profiter !
Il y a une liste impressionnante d’évènements à venir pendant la saison d’hiver, incluant :
La Grande Odyssée (16ème édition) qui est LE plus grand événement de chiens de traineaux d’Europe. Et cette année ce sera une grande première pour Valmorel. Les mushers font une course et des démonstrations de leur discipline.
La 5ème édition de la Spartan Race d’hiver, avec ses 10 km de course, 25 obstacles à affronter – pour chaque obstacle raté = 30 burpees !!
La 3ème édition de la Valmo-belle, une course de ski de randonnée nocturne avec 490m et 560 m de dénivelé, et en guise de récompense un buffet de bienvenue dans un restaurant d’altitude !
6ème Challenge National Parapente Vol et Ski des Sapeurs-Pompiers. Ce challenge hiver parapente vol et ski est composé de multiples épreuves ludiques de précisions de pilotage en l’air et au contact de la neige. Les fonds récoltés sont reversés à l’association des enfants Orphelins des Sapeurs-Pompiers (ODP)
E-Wax Festival, festival de musique électro, avec de multiples scènes et différents styles de musiques, à la fin de la saison Valmorel se transforme en dancefloor géant et ce, même à 2000 m d’altitude !
Il y a également une multitude d’activités estivales à découvrir. Avec 185 km de vélo de descente, une piscine extérieure de 25m, du tir à l’arc, un parc de loisir, mais aussi d’autres sports tel un pump track : parcours à bosses pour VTT, via ferrata, canyoning, rafting, airboating (hydroglisseur), parapente et parcours d’accrobranche pour en citer quelques-uns.
Vamorel est à 15 minutes en voiture de Moutiers, 2 heures des aéroports de Genève et Lyon, et 4h15 de Paris via le TGV.
Nous avons une variété Importante de biens et de programmes neufs en dehors de la Haute Savoie. Afin de retrouver nos biens à vendre à Valmorel, cliquez sur ce lien.
L’engouement pour le ski de fond ne cesse de croître. L’équipe de France de biathlon, dirigée par Martin Fourcade, cinq fois médaillé d’or aux Jeux olympiques et onze fois champion du monde, est très forte. Même mon pays d’origine, le Royaume-Uni, a un fondeur olympique, soit Andrew Musgrave, qui se classe dans les dix premiers aux Championnats du monde.
Le coût du ski alpin augmente, les pistes sont de plus en plus bondées et les gens commencent réellement à cerner les bienfaits de l’exercice quotidien : tout cela concourt à un regain d’intérêt envers le ski de fond.
Ski de fond aux Gets
On entend souvent dire que le ski de fond est le meilleur exercice cardiovasculaire. En effet, à la différence de la course à pied ou du vélo, il mobilise le bas et le haut du corps pour assurer la propulsion vers l’avant. À mon avis, cela est vrai lorsque la technique est au point, mais il est possible de skier à moindre effort. Le nombre de séniors qui pratiquent le sport en est une indication. Si je compare le ski de fond à la natation, c’est 50 % de technique et 50 % de condition physique, bien que dans les deux cas, vous arriverez à vous déplacer même en manquant de l’une ou de l’autre. Vous irez simplement plus vite en vous fatiguant moins si vous vous donnez la peine d’apprendre les bons gestes !
Combien en coûte-t-il de faire du ski de fond en Haute-Savoie ?
Il existe de nombreuses pistes gratuites (voir ci-dessous). Toutefois, si vous débutez, ces endroits ne conviendront probablement pas à cause de la location d’équipement, qui pourrait poser problème. Il vous faudra un foyer de ski de fond près du circuit, avec un service de location. Les foyers de ski de fond sont des lieux où vous pouvez vous changer et préparer votre journée, voire louer du matériel, dans la plupart des cas. La location s’élève habituellement à 10 – 15 € par jour pour les chaussures, les skis et les bâtons. Le forfait, quant à lui, est de l’ordre de 8 €. Peu de gens skient plus de quelques heures, donc les forfaits d’une demi-journée ne font pas réaliser beaucoup d’économies. Habituellement, 1,5 € !
L’achat d’équipement est une décision sensée, au-delà de quelques sorties. C’est chez Décathlon que vous vous en sortirez avec le plus petit budget (moins de 300 €), mais si vous voulez mieux, ski is the limit! Un forfait de saison est offert au prix de 120 € pour la Haute-Savoie, 150 € pour les Alpes du Nord et 210 € pour toute la France.
Ce qui suit est un guide des circuits de ski de fond en Haute-Savoie, rédigé par mes soins. Les différents lieux sont classés des plus grands aux plus petits. Ne sous-estimez pas les derniers éléments du guide, surtout si vous débutez. Une boucle de 5 km est souvent parfaite !
Les Aravis
(L’altitude de chaque site est indiquée entre parenthèses.)
La Clusaz, Les Confins (1 420 m) : 9 €, plus de 50 km de pistes. Probablement le plus grand domaine de ski de fond de la Haute-Savoie, avec un enneigement garanti. Ils stockent de la neige d’une année à l’autre pour ouvrir les pistes rapidement au début de l’hiver. laclusaz-nordic.com/
Manigod-La Croix Fry (1 600 m) : 9 €, 36 km de pistes. Il s’agit du Domaine nordique du plateau de Beauregard. laclusaz.com/beauregard-plan-nordique
Le Grand-Bornand (1 250 m) : 9 €, 58 km de pistes et deux aires de biathlon (avec stands de tir) aux Plans dans la vallée du Bouchet et au stade Sylvie Becaert près du centre du village. Pour en savoir plus, visitez la page Ski nordique du site du Grand-Bornand, qui a le vent dans les voiles en ce moment dans l’univers du biathlon : la ville a accueilli récemment deux étapes de la Coupe du monde et cela n’est qu’un début. Le prochain rendez-vous est fixé en décembre 2019 : IBU World Cup Biathlon – Annecy-Le Grand-Bornand
Coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand en décembre 2017
Le Grand-Bornand, Chinaillon (1 300 m) : 27 km de pistes gratuites, accessibles depuis le centre de Chinaillon.
Le plateau des Glières (1 450 m) : 7,80 €, plus de 50 km de pistes et un lieu historique à découvrir. Un immense monument y a été érigé en mémoire des résistants de la Seconde Guerre mondiale qui ont pris le maquis sur ce plateau, ont été ravitaillés par l’aviation britannique, puis ont été massacrés par les Allemands. L’enneigement est garanti, ainsi qu’un début de saison précoce, grâce au snowfarming. Il est possible de s’y rendre par Le Petit-Bornand, mais si vous voulez partir du foyer, vous devrez passer par le côté d’Annecy et Thorens-Glières.
Samoëns (950 m) : 8,40 €, 30 km de pistes. Il s’agit des pistes de la vallée du Haut-Giffre. Bien enneigées, elles s’étendent de Verchaix à l’extrémité de la vallée à Sixt-Fer-à-Cheval, où se trouve le foyer (vous partirez probablement de là).
Joux Plane (1 700 m) : 8,40 €, 12 km de pistes, enneigement garanti et paysages pittoresques. Une belle côte en voiture depuis Samoëns !
Flaine (1 844 m) : 2,5 km de pistes gratuites. Un lieu à fréquenter en début de saison compte tenu de l’altitude. Également appelé « col de Pierre Carrée ». flaine.com/fr/hiver/ski-nordique
Agy (1 260 m) : 8,40 €, 35 km de pistes. Un grand centre situé sur la commune de Saint-Sigismond, avec un foyer bien pourvu en matériel de location et un bar-restaurant accueillant. centrenordiqueagy.com/
Alpes du Léman
Foyer des Moises (1 100 m) : 4,30 € seulement pour 46,5 km de pistes entre le col des Moises et le col de Cou, sur le site du centre de vol à voile estival. Vous trouverez des détails ici : foyerdesmoises.com/
Espace nordique des Mouilles (1 083 m) : 8,40 €, 20 km de pistes + 20 km d’itinéraire entre le col du Terramont et le col de Jambaz. hirmentaz-bellevaux.com/espace-nordique/
Plaine Joux-Les Brasses (1 200 m) : environ 30 km de pistes dans la vallée Verte, à mi-chemin entre Genève et Les Portes du Soleil (à 35 min du centre de Genève, plus précisément). lesbrasses.com/fr/hiver/glisse/ski-nordique/
Les Portes du Soleil
Châtel (1 000 m) : 8,80 €. Les circuits ne sont pas réellement à Châtel, mais à 5 km en aval, à La Chapelle-d’Abondance. Quand les conditions sont bonnes, 40 km de pistes sont ouverts. De plus, dans les hauteurs d’Abondance, il y a un petit domaine de ski de fond plat, gratuit et à enneigement garanti au lac des Plagnes. Toute l’information est fournie ici : abondance.org/ski-de-fond
Morzine, vallée de la Manche (1 100 m) : gratuit, mais pistes souvent abîmées par les marcheurs. Accès par autobus ou en voiture depuis Morzine. La partie la plus praticable se situe généralement de L’Érigné à Chardonnière en amont. La vallée autour de Chardonnière est très enneigée et assez plate, mais pour y arriver, il faut franchir un dénivelé ascendant de près de 200 m !
Haut du Pleney, Chavannes (1 500 m) : ce site devrait plutôt s’appeler « Morzine » ou « Les Gets ». L’accès aux pistes est gratuit. Prenez la télécabine du Pleney en tant que piéton (vous devrez payer pour cela), puis traversez la piste à pied jusqu’à une piste bleue. La boucle de 5 km fait un aller et retour aux Chavannes. Vous pouvez aussi aller aux Chavannes par la route pour économiser le billet de remontée mécanique !
Les Gets, mont Chéry (1 300 m) : gratuit. Quelques circuits de 5 km aller et retour du Belvédère au Mont-Caly. Accès par remontée mécanique.
Avoriaz (1 700 m) : gratuit. Accessible par la télécabine de Super Morzine ou en voiture via le parking de Séraussaix ou le col de la Joux Verte. 30 km de pistes à 1 700 m d’altitude avec enneigement garanti. www.avoriaz.com/Plan-des-pistes-de-ski-de-fond
Mont Blanc
Chamonix (1 050 m) : 10 €, 20 km de pistes équipées de canons à neige et relativement plates pour commencer. Plus près d’Argentière, à l’extrémité de la vallée, le relief augmente légèrement. https://www.chamonix.com/ski-nordique
Argentière (1 300 m) : 10 €, 15 km de pistes liées à celles de Chamonix.
Vallorcine (1 300 m) : 10 €, 11 km de pistes en réseau compact, inaccessibles depuis les autres secteurs.
Biathlon aux Contamines
Les Contamines (1 170 m) : 4,30 €, 25 km de pistes. Un excellent domaine, fortement ombragé… un piège à neige, en quelque sorte ! Vous pouvez choisir vos pistes pour éviter les reliefs importants. Le site accueillera bientôt la seule piste de ski à roulettes estival de toute la Haute-Savoie. lescontamines.com/nordic-ski-domain/
Megève (1 400 m) : 8 €, 38 km. Grand domaine bien entretenu en amont de l’altiport, sur un terrain vallonné et varié. megeve.com/fr/glisse-ski/ski-de-fond/
Je m’en suis globalement tenu aux domaines de ski de fond associés à des stations de ski. Il existe toutefois d’autres foyers :
Orange (près de La Roche-sur-Foron)
Semnoz (près d’Annecy)
Le Salève (près de Genève)
La Chapelle-Rambaud (près de nulle part !)
Les sites Web spécialisés sont notamment les suivants :
On nous demande souvent combien il en coûte de faire construire son propre chalet dans les Alpes. En 2014, ma réponse était « environ 2 500 €/m² hors taxes ». Aujourd’hui, en 2019, nous citons 3 000 €/m² hors taxes (TVA exclue) à titre de référence. Normalement, nous donnons ce chiffre en ajoutant « bien sûr, le prix dépend de tellement de facteurs » – telles la surface de plancher, la qualité des matériaux et de l’équipement, la facilité de construction sur le site ou la proximité des services. Comme vous devrez très probablement vous acquitter de la TVA, calculez plutôt 3 600 €/m² toutes taxes comprises : vous aurez un bon point de départ. Ainsi, pour bâtir un chalet cinq-pièces de 140 m², comptez une somme de l’ordre de 500 000 €, après l’achat du terrain.
Lorsque je fournis de tels chiffres à des clients basés au Royaume-Uni qui s’y connaissent en coûts de construction, cela les laisse sans voix. Ces temps-ci, on peut acheter des maisons là-bas pour beaucoup moins cher. À approximativement 1 600 €/m², sans TVA en sus. Voire encore moins… Comment se fait-il qu’il y ait un tel écart ? J’ai répertorié quelques éléments de réponse ci-dessous.
· Tout coûte
plus cher dans les Alpes. En particulier les matériaux
et, surtout, la main d’œuvre. En fait, tout est plus cher en
France.
· Nous
comparons des pommes et des oranges. Le chalet alpin moyen est de
meilleure qualité qu’une maison bon marché au Royaume-Uni.
· Les
méthodes de construction employées dans les Alpes sont plus onéreuses. Les habitations comportent généralement un sous-sol en béton surmonté
d’un ou plusieurs étages. Cette structure très robuste est parfois nécessaire compte tenu des
risques de tremblement de terre et d’avalanche. Mais c’est aussi une question de façon de faire, à l’instar des maisons
britanniques qui sont traditionnellement construites en briques ou en parpaings. De plus, les terrains constructibles sont souvent en pente et requièrent
des fondations sophistiquées.
Il existe toutefois des moyens de réduire ces coûts. Les voici, un par un :
Je ne vais pas vous suggérer d’importer vos matériaux, voire votre main d’œuvre, de quelque pays lointain (bien que cela se fasse et puisse vous faire réaliser des économies !).
Réaliser un chalet de basse qualité n’est pas un bon calcul : il serait honteux de gaspiller des ressources prélevées à même la planète pour bâtir une maison qui ne serait pas conçue pour durer.
Sur les méthodes de construction, par contre, il y aurait des économies à réaliser, non sans rapport avec les premier et deuxième points. Je veux parler des chalets en kit.
Mon voisin, charpentier de métier, vient de bâtir un chalet principalement à l’aide de techniques traditionnelles. Le sous-sol, de même que certains murs du rez-de-chaussée, sont en béton. Cependant, la charpente principale a été fournie en kit. Les murs, prêts à être montés, ont été livrés par camion. Quoique limité dans son budget, il ne se résoudrait pas à habiter dans une boîte en carton ! Ses coûts de construction seront largement inférieurs à 2 500 €/m².
L’entreprise ECSUS Design a construit quelques-uns des chalets que nous avons vendus récemment. Son équipe se charge de concevoir votre habitation ou d’adapter une structure existante. L’utilisation de panneaux isolants structuraux (SIP), qui sont élaborés avec précision et coupés aux dimensions requises, permet une construction exceptionnellement rapide et offre d’excellentes performances thermiques. La structure principale, imperméable, peut être érigée en seulement 3 à 4 semaines. Un bricoleur intrépide peut ensuite réaliser la finition, ou bien ECSUS peut vous remettre le chalet clé en main. Le coût moyen d’une structure en SIP avoisine 450 €/m², soit environ 30 % du coût global d’un chalet neuf, ce qui signifie qu’une construction entièrement gérée peut revenir à moins de 3 000 €/m².
J’ai visité ce site pour voir de quoi ont l’air les maisons en « A » à bas prix : https://avrame.com/.
Pour mémoire, voici la liste des billets pertinents que j’ai publiés précédemment sur le sujet :
Quand vous travaillez pour une agence immobilière, toute nouvelle connaissance vous demande « comment va le marché ? » assez rapidement dans la conversation. Question de politesse, je suppose ! Mais au-delà des civilités, cela intéresse réellement notre clientèle. Par conséquent, dresser un état du marché fait partie de nos tâches récurrentes.
J’ai couché mes idées par écrit sur le sujet à plusieurs reprises. Ce blogue contient des articles sur le marché datant de 2017, 2014, 2013, 2011, 2010 et 2009 (deux fois !). Je remarque que mes mois favoris pour produire ce rapport sont juin et juillet. Rien d’étonnant à cela, quand on consulte les statistiques du site d’Alpine Property pour l’année.
Juin est le mois où le site est le moins fréquenté ; les nouvelles
demandes de renseignements suivent la même tendance. L’activité
reprend en juillet, puis le volume se maintient en automne. Nous
continuons à faire des visites pendant ces mois tranquilles, toutefois elles
ont souvent été organisées un ou plusieurs mois d’avance. Comme la
plupart des appartements, maisons ou chalets à vendre sont loués pendant la
saison, il est logique de les visiter en dehors des périodes de vacances, au moment où
elles ont le plus de chances d’être vacantes.
J’ai regardé rapidement si je pouvais dégager une tendance en ce qui concerne les dates d’achèvement. Je n’ai rien trouvé. D’une année à l’autre, nos pics d’achèvements semblent totalement aléatoires : aucun mois ne se démarque.
Rapport sur le marché
Passons mes réflexions sur les variations saisonnières. Qu’en est-il du marché réel ? De manière générale, ses conditions ressemblent beaucoup à celles de 2017. Probablement en mieux. En 2017, je faisais état d’une bonne stabilité, d’un nombre égal d’acheteurs et de vendeurs. L’hiver dernier a été très occupé chez nous. À vrai dire, c’était l’un des plus frénétiques que nous ayons connu en 20 ans d’activité ! Nous avons même eu une impression de surchauffe.
L’enneigement avait été bon. Un peu tardif, certes, mais abondant et ensoleillé ! Notre principale base de clientèle est française ; elle demeure dynamique. Nos clients anglophones ne veulent plus entendre parler du Brexit, par conséquent pour beaucoup d’entre eux, les affaires continuent. Nos acheteurs domiciliés en Suisse ont toujours bon moral et aiment notre région. En troisième position ex æquo, on trouve maintenant les clients belges ou néerlandais. Ils ont toujours été présents, mais ils sont plus nombreux cette année. Le rêve de posséder une résidence secondaire dans les montagnes perdure ! La surchauffe s’est calmée à partir de juin-juillet 2019 sous l’effet d’une baisse du taux de change €/£. Cela est très lié au Brexit.
Au fil des années, nous avons parlé de la langue dans laquelle nos clients s’expriment, et non de leur nationalité. Toutefois, nous pourrions aussi parler des grandes villes dans lesquelles ils résident. Londres et Paris arrivent en tête, bien entendu, suivies par Genève, mais il est aussi question de Bruxelles et d’Amsterdam maintenant. L’une des conséquences inattendues du Brexit est le délaissement de Londres au profit de ces dernières villes européennes. Il va sans dire que Genève est si bien connectée avec chacune d’elles ! C’est une autre raison pour laquelle notre région reste si prisée.
Effet du taux de change
Le graphique ci-après pourrait vous laisser penser que la « bulle » de cette année était liée au taux de change. Je ne crois pas que cela soit le cas. Premièrement, parce que notre clientèle basée au Royaume-Uni ne représente désormais que 40 % de notre marché. Deuxièmement, bien que ce graphique soit impressionnant, il ne l’est pas si l’on regarde la courbe sur plusieurs années. La deuxième image est révélatrice à cet égard : le taux de change a peu fluctué au cours des trois dernières années.
Taux de change €/£ sur 1 an
Taux de change €/£ sur 5 ans
Le grand changement qui a marqué l’année est l’arrivée de nombreux appartements neufs dans toutes les grandes régions de ski. Ces appartements, généralement bien situés, répondent à des spécifications très exigeantes et affichent des prix à la mesure de leur luxe. À tel point que nous leur avons créé une page spéciale sur notre site Web :
Vous trouverez sur cette page 18 nouveaux complexes résidentiels avec des appartements à vendre partout en Haute-Savoie. Ces nouveaux immeubles ont « poussé » grâce à la santé du marché, mais aussi à la suite d’un changement gouvernemental touchant aux zones constructibles. Afin d’augmenter la densité de population dans les villes et, à l’opposé, de préserver les ceintures vertes, les autorités locales se sont vu demander d’assouplir leurs règlements d’urbanisme. Ces appartements neufs en sont le résultat !
Avant toute chose, lorsqu’il est question de moyens de transport et d’écologie, il faut comprendre que tout déplacement a un coût environnemental. Certains modes de transport sont toutefois plus coûteux que d’autres.
La désinformation va bon train ces temps-ci dans les médias sociaux, certaines personnes essayant de faire croire que les voitures électriques ne sont pas vertes. Mais rappelez-vous à qui ces voitures font de l’ombre : les compagnies pétrolières et le lobby de l’automobile, tous deux extrêmement puissants et mauvais joueurs quand il en va de leurs intérêts. La raison pour laquelle les compagnies pétrolières haïssent les véhicules électriques est évidente. Elle l’est beaucoup moins dans le cas des constructeurs automobiles, par contre. Leur problème est qu’ils ne peuvent pas engranger des profits à court terme avec ces voitures. Ils changeront de disque en temps opportun, quand ils seront réoutillés pour ces dernières. La transition est amorcée, mais elle s’étalera sur plusieurs années. Tesla, Nissan-Renault et, dans une moindre mesure, BMW ont pris les devants. Ils ne sont suivis par pour ainsi dire personne. Et à eux trois, ils n’ont en réalité que trois modèles différents à vendre.
Il est vrai qu’un véhicule électrique (VE) neuf a un coût environnemental supérieur à un véhicule équipé d’un moteur à combustion interne. Cependant, dès que ces deux véhicules se mettent à rouler, la situation s’inverse : le coût environnemental du véhicule à énergie fossile rattrape rapidement celui du VE. En effet, les voitures qui brûlent du diesel ou de l’essence émettent continuellement du CO2 dans l’atmosphère, tandis que le coût environnemental initial élevé d’une voiture électrique est principalement lié à la fabrication de sa batterie.
Recyclage
Les panneaux solaires à base de capteurs photovoltaïques suivent la même logique : leur fabrication pèse lourd sur la planète, mais à la fin de leur cycle de vie, ils ont plus que remboursé leur dette environnementale. Ils sont censés durer 30 ans, au minimum. Que leur arrive-t-il ensuite ? Essentiellement composés de verre, comme de simples bouteilles de vin, ils peuvent être recyclés. Idem pour les batteries. Elles peuvent être soit reconverties, par exemple pour servir dans une maison, soit recyclées. J’aimerais beaucoup acheter de vieilles batteries de VE pour mon domicile, si je pouvais les obtenir à un bon prix !
Vous trouverez ci-dessous une superbe illustration qui explique (en anglais) le recyclage des panneaux photovoltaïques. Elle émane de l’entreprise GreenMatch.
Si tout le monde avait une voiture électrique, le réseau public ne répondrait pas à la demande : il faudrait construire 20 centrales nucléaires de plus.
Ça en est une autre que j’entends souvent ! Cette phrase est basée sur des calculs erronés, notamment l’hypothèse selon laquelle tout le monde utiliserait sa voiture électrique au maximum de la capacité de la batterie quotidiennement, puis brancherait son véhicule en même temps pour le recharger ! Si tel était le cas, il y aurait effectivement un problème. Toutefois :
Beaucoup d’eau coulera encore sous les ponts avant que tous les automobilistes aient un VE (actuellement, seulement 3 % des voitures neuves sont entièrement électriques).
Le trajet quotidien moyen est de l’ordre de 30 km par voiture : nous n’allons pas très loin chaque jour. Et nous ne rechargeons pas tous nos véhicules simultanément.
La manière dont nous utilisons l’électricité change rapidement. Le plus gros problème en vue est le stockage de l’énergie produite de jour par les panneaux photovoltaïques et les éoliennes. Les batteries des VE pourraient être la solution. La technologie n’en est qu’à ses balbutiements, mais une combinaison de VE utilisés pour stocker de l’énergie et la distribuer aux autres aux heures de pointe pourrait créer une vraie révolution.
Ce dernier argument est avancé par les grandes entreprises énergétiques, qui ont cependant l’habitude de tuer dans l’œuf les nouvelles technologies qui menacent leur suprématie. Comme en témoigne le batteur de Salter.
Le col du Corbier relie les vallées de Morzine et de Châtel. Si vous planifiez un déplacement en voiture de l’une à l’autre, la route la plus rapide passe par ce col qui, contrairement à ce que croient de nombreux visiteurs, est ouvert tout l’hiver. Outre qu’il sert de raccourci entre deux vallées très fréquentées, il doit demeurer praticable toute l’année, car environ 750 appartements et chalets, pour une capacité d’hébergement totale de 4 000 lits, ont été construits sur le col proprement dit. Le col du Corbier abritait en effet une station de ski alpin, Drouzin-le-Mont, qui a connu des hauts et des bas.
La meilleure source pour connaître l’histoire de cette station aujourd’hui fermée est probablement la page Wikipédia du col du Corbier.
Montagne Douce
Depuis que le domaine skiable a cessé d’être exploité, la commune du Biot déploie de grands efforts pour venir en aide à la collectivité du col du Corbier et éviter son déclin. Elle a supervisé le démontage des remontées mécaniques, opération souvent négligée. Elle a également fait construire un imposant bar-restaurant, qui est devenu le cœur de la nouvelle station, dite de « montagne douce ». J’y suis allé à quelques reprises récemment, et je peux témoigner du succès de la formule ! Comme on pouvait s’y attendre, le prix des logements a chuté après la fermeture de la station de ski alpin, ce qui a eu pour conséquence d’attirer l’attention sur l’endroit. Malgré la dépréciation de l’immobilier, l’offre d’activités demeure étoffée, et les pistes de ski, pas si éloignées que cela :
# Saint-Jean-d’Aulps (Espace Roc d’Enfer) : 18 min
# La Chapelle d’Abondance : 22 min
# Morzine : 26 min
# Châtel : 30 min
# Avoriaz (Ardent) : 30 min
Les vacanciers du col du Corbier peuvent même se passer de voiture : un autobus fait l’aller et retour jusqu’au Roc d’Enfer quatre fois par jour.
Mes lectures sur les diverses activités promues au col m’ont donné envie d’y faire un tour. Je m’y suis rendu par une journée grise et glaciale, pourtant j’ai été impressionné. J’ai vu beaucoup de gens qui s’amusaient, et ce, gratuitement. Une véritable aubaine pendant les vacances !
Palette d’activités
# Fat bike électrique guidé, vélos fournis.
# Randonnée en raquettes, guidée par le célèbre guide local Michel Robin.
# Ski-joering et balades en poney organisés par Samuel et Catherine Bailly du ranch de Saint-Jean-d’Aulps.
# ET… tir à l’arc et sarbacane sur cible ! Descentes en luge et un peu de nourriture.
La commune continue d’entretenir l’une des pistes. Cette piste est balisée et déblayée après chaque chute de neige. Sa pente étant relativement douce, elle convient pour une sortie de fatbike ou de ski de randonnée tous niveaux, qui donnera accès aux anciennes pistes. Excellente pour une initiation au sport ! Vous trouverez ci-dessous une carte de son tracé. Appelez la mairie au 04-50-72-12-06 si vous voulez vérifier qu’elle est ouverte.
Les autorités municipales parlent de développement d’activités estivales et de création d’un « espace loisirs » près du lac local ; suivez cela de près !
Pour conclure, notre bien immobilier vers lequel tous les regards sont tournés est le chalet Snowy (4 pièces, 237 000 €). Cliquez sur l’image pour en savoir plus.
L’aéroport de Genève est à cheval sur deux frontières. Essentiellement situé en Suisse, il se trouve aussi en partie en territoire français. On trouvera à la page Wikipédia de l’aéroport des explications sur ce qui a mené à cette situation. Le secteur France de l’aéroport est très petit et TRÈS facile à manquer. Or, si vous faites votre location de voiture en ligne, vous constaterez peut-être que les prix sont moins élevés du côté français que du côté suisse. Lorsqu’on me demande mon avis, je conseille toujours d’opter pour la location en Suisse, histoire de se simplifier la vie. J’écris donc ces quelques lignes pour aider ceux qui ont déjà loué leur voiture du côté français, surtout si leur destination est l’une des grandes stations de ski de Haute-Savoie, soit Chamonix, Saint-Gervais, La Clusaz, Les Carroz, Samoëns, Morzine ou Châtel.
Le touriste moyen un peu perdu terminera peut-être ses vacances sur une note stressante s’il a loué une voiture en France, MAIS le voyageur alerte et accompli s’en tirera haut la main !
Le premier problème à se poser quand on loue une voiture en France, c’est que rien ne garantit qu’elle sera fournie avec une vignette autoroutière suisse. Toute personne qui compte rouler sur une autoroute suisse devra donc s’en procurer une moyennant 40 CHF. Il est possible de se déplacer en Suisse sans utiliser les autoroutes, mais c’est un peu « tiré par les cheveux », l’autoroute la plus proche se trouvant à seulement 200 m du bureau de location.
Si vous vous servez d’un GPS, l’adresse du secteur français est à entrer comme suit : Route Douanière, Le Grand-Saconnex, Suisse. On peut aussi utiliser les coordonnées suivantes : 46.233842, 6.111623.
Comment quitter le secteur France de l’aéroport de Genève ?
En fait, vous devrez d’abord vous y rendre. La récupération des bagages se fait systématiquement du côté suisse, que le vol soit international ou intérieur. Si – et seulement si – vous descendez d’un avion en provenance de France, vous pouvez suivre les indications « France » dans l’aéroport AVANT de récupérer vos bagages. (À moins, bien sûr, de n’avoir qu’un bagage à main; dans ce cas, vous pouvez suivre immédiatement le panneau « France »). On trouvera plus de détails sur le site Web de l’aéroport.
Voici les itinéraires Google qui mènent à Morzine. Vous constaterez qu’il n’y a que quelques minutes de différence, selon que l’on emprunte une autoroute ou non. Notez que je présume que vous n’aurez pas de vignette et que vous ne voudrez pas en acheter!Tous ces tracés ne comportent donc pas les 10 km d’autoroute en Suisse. NB – Si c’est l’heure de pointe à Genève, ajouter 1h ou plus pour traverser la ville.
Pour aller à Morzine ou Chamonix, il faut tourner à 90 degrés en direction de la frontière après avoir quitté le P20 (on passe sous la piste, traverse la frontière, puis repasse sous la piste !), puis suivre les indications vers le centre de Genève. Une fois au lac Léman, suivez les panneaux qui indiquent « Évian » (pour Morzine ou Châtel) ou « Annemasse » (pour Samoëns ou Chamonix). Il peut y avoir des bouchons à Genève, mais la circulation demeure généralement fluide (à moins d’arriver à l’heure de pointe, auquel cas le trajet peut durer 45 min de plus).
Étudiez bien le drôle de virage en coude, car il sera nettement plus difficile à négocier en sens inverse au retour.
Comment revenir au secteur France de l’aéroport ?
Le trajet vous fera repasser par le centre-ville de Genève. Suivez ensuite les panneaux menant à l’aéroport. Tous les panneaux que vous verrez dans Genève vous mèneront vers le côté suisse de l’aéroport, et non français. Le « truc » consiste à suivre les panneaux « La Faucille / Gex / Ferney » une fois à proximité de l’aéroport, quand bien même la logique voudrait que vous suiviez les indications « France / Aéroport », joliment illustrées ci‑dessous :
Restez dans la voie de droite et empruntez le tunnel (qui passe sous la piste).
Rendez-vous ensuite à la frontière et tournez complètement à gauche. Regardez bien la photo. Au-dessus du panneau qui annonce « Gex », on voit « Aéroport Secteur Français ». (Malheureusement, Google Street View n’a pas photographié les deux côtés de la rue !)
Si vous avez manqué les panneaux précédents, conduisez encore 100 m jusqu’à un rond-point, puis faites demi-tour à la frontière. La signalisation devient alors plus claire :
Votre objectif est cette voie clôturée, petit bout de France étrangement enclavé en sol suisse (de toute évidence, résultat de négociations menées entre la Suisse et les Français quand il a fallu échanger des terrains pour bâtir la piste de l’aéroport).
Pendant la canicule qui a sévi la première semaine de juillet 2015, nous avons profité de la température élevée des eaux du lac Léman pour passer la frontière franco-suisse… à la nage ! N’étant pas des athlètes olympiques, nous avons délaissé la « classique » d’Évian à Lausanne (13 km) pour la traversée la plus courte, soit de Nernier aux environs de Prangins (3,5 km sur la carte).
Nernier est un petit village pittoresque et tranquille. Les places de stationnement y sont peu nombreuses, aussi nous vous recommandons d’arriver tôt en période de vacances. À 9 h 30, nous avons trouvé un endroit parfait pour nous garer. Vous pouvez atteindre le bord de l’eau en voiture, si vous devez mettre un bateau à l’eau, mais l’opération est complexe (mieux vaut s’en passer !). Si vous cherchez des toilettes publiques, il y en a au port.
Les divers dangers que le lac peut présenter nous inquiétaient un peu au départ. Nous avions consulté les prévisions météo, qui n’annonçaient pas de vents forts. En fait, si vous partez avant 10 h 30, vous avez toutes les chances de trouver le calme plat. Après cela, les brises thermiques commencent à rider la surface de l’eau. Un service régulier de traversier, qui n’aime céder le passage à personne, risque de vous déranger, mais aux alentours du port de Nernier et à l’embarquement ou au débarquement des passagers seulement.
La température des eaux du lac change très rapidement – d’autant que 2 °C entre le matin et le soir d’une journée chaude. Ce site vous renseignera avec précision :
Le chiffre qui vous intéresse est « Température eau 1m °C ». Le jour de notre traversée, il faisait 21 °C à 1 m, température tout à fait supportable sans combinaison. Finalement, les seuls « dangers » que nous avons rencontrés ont été les petites vagues de sillage des bateaux.
L’avancée de terre sur laquelle nous avons accosté est un terrain privé. Nous n’avons rencontré personne. L’endroit n’est pas surveillé, mais un panneau enjoint poliment les visiteurs à ne pas s’aventurer au-delà de la plage.
Nous avons utilisé un GPS pour tracer notre itinéraire réel. Il s’agit de ma traversée de retour (nous étions deux et nous sommes relayés à la nage et à la pagaie dans le canot). Nous faisions cap vers le mauvais amer et avons dû changer de direction au beau milieu du lac ! Selon le GPS, j’ai nagé 4 km. Cela m’a pris 1 h 15 min.
Lors des dernières chutes de neige, je me suis arrêté pour aider un automobiliste en rade sur le bord de la route. Il était en difficulté avec ses « chaussettes à neige ». Je me suis toujours interrogé sur ces accessoires. Est-ce équivalent à des chaînes à neige ? L’automobiliste en question avait enfilé les chaussettes à neige sur ses roues avant. Malheureusement, il conduisait une Mercedes à propulsion arrière. Il se retrouvait immobilisé avec apparemment un gros problème sur les bras. Pour transférer les chaussettes à neige des roues avant aux roues arrière, il lui fallait monter sa voiture sur un cric. Et ce, dans la neige, au bord de la chaussée. Ce n’était pas son jour de chance.
J’ai mené quelques recherches, dont les résultats sont exposés ci-dessous.
Sur neige, il vaut mieux conduire avec des chaussettes que sans rien du tout.
Les pneus hiver sont plus efficaces. Alors si vous avez des pneus hiver assez récents, ne mettez pas des chaussettes à neige par-dessus.
Les chaînes à neige offrent toutefois une meilleure solution pour faciliter la traction dans des conditions très enneigées. Mais certaines personnes les trouvent difficiles à installer. Un conseil : entraînez-vous ! Mon fils de 12 ans est capable de monter 2 chaînes en 2 minutes. Il est prêt à louer ses services…
Si votre voiture est immobilisée, vous pouvez toujours monter des chaînes et repartir. Vous aurez probablement besoin d’une pelle pour creuser autour de la roue, mais au moins vous pourrez vous débrouiller. En revanche, impossible d’enfiler des chaussettes à neige sur les roues sans déplacer votre voiture ! À moins de la monter sur cric.
En France, les chaussettes à neige sont considérées comme des « équipements d’hiver » depuis 2010.
En bref, apprenez à installer vos chaînes. Et prenez soin de les monter avant d’en avoir réellement besoin. Si cela vous dépasse, alors procurez-vous des chaussettes à neige : ce sera toujours bien mieux que rien. NÉANMOINS, VOUS DEVREZ LES INSTALLER AVANT D’EN AVOIR RÉELLEMENT BESOIN et, naturellement, sur les roues motrices de votre voiture !
Les Alpes sont connues pour leurs montagnes. La plupart des activités pratiquées en Haute-Savoie consistent à monter et descendre des pentes à ski, à pied ou à vélo. On en viendrait parfois à oublier que la région offre aussi un magnifique cadre pour de nombreuses activités nautiques. Pendant la courte saison estivale, les lacs et les nombreuses piscines extérieures de la région sont tout indiqués.
Pour ma part, à la fin de l’hiver 2014, j’ai décidé de m’inscrire à la Traversée du Lac d’Annecy, événement organisé chaque année le 15 août. Plus de 2 000 nageurs s’affrontent en eau libre sur des distances de 1 km, 2,4 km ou 5 km. Ainsi, pour moi, l’été 2014 a été placé sous le signe de l’eau. Mon entraînement a débuté en mai à Thonon-les-Bains. La Plage municipale de Thonon comprend probablement la plus belle piscine qu’il m’a été donné de voir. Même au mois de mai, deux bassins chauffés de 25 m et 50 m avec couloirs d’entraînement sont ouverts. Le bassin principal est entouré d’une paroi vitrée qui crée un véritable effet de serre. Les bords du bassin de 25 m sont en bois, et l’absence de murs donne l’impression d’une étendue d’eau infinie avec le lac Léman. Cette photo a été prise par une journée froide et venteuse. J’ai pu profiter à moi tout seul de l’eau à 28 °C pendant une heure. Pas mal pour une entrée à 3,20 € ! En juillet, un événement de nage en eau libre, la traversée Rives-Ripaille, commence et s’achève sur cette plage.
Un peu plus loin sur la route, vous trouverez la piscine olympique de la plage d’Évian, également riveraine du lac Léman, avec sa pelouse impeccable. Lorsque les eaux du lac sont suffisamment réchauffées, une zone de baignade surveillée est ouverte. Il faut toutefois attendre les environs du mois de juillet pour que leur température avoisine 21 °C. Cette piscine est fantastique pour les enfants ; son énorme toboggan (gratuit) les occupe pendant des heures. L’orientation des vents et les températures sont consultables sur le site windspots.com.
La piscine de Morzine est la plus proche de chez moi. Étrangement, je n’ai aucune photo ! Elle comprend un nouveau bassin couvert de 25 m (depuis 2012) et un bassin découvert de 50 m, ouvert en juillet et en août. Le Club des nageurs morzinois n’est actif qu’en été. Il existe d’autres clubs dans les environs, par exemple à Samoëns, Évian et La Roche-sur-Foron. Ces clubs estivaux, qui s’entraînent uniquement en plein air, rivalisent pendant les deux mois d’été. Cela convient à la majorité de leurs membres, qui passent le reste de l’année sur des skis ! Morzine étant devenue un lieu d’entraînement pour le triathlon, il est probable que vous vous retrouviez à nager côte à côte avec des gens comme Jodie Stimpson ou Alistair Brownlee. La première semble avoir passé la majeure partie de l’été 2014 à s’entraîner dans le coin. Est-ce pour l’altitude ?
Ou pour le lac Montriond ? Un plan d’eau tranquille de 1 km de long à 5 minutes seulement du centre de Morzine. Situé à 1 057 m d’altitude, il arrive qu’il reste plutôt froid en été. 2014 n’a pas été une bonne année pour la baignade : les périodes de chaleur ont été trop courtes pour réchauffer les lacs de montagne. Je serais surpris d’apprendre que la température de l’eau a dépassé 15 °C dans le lac Montriond. Je l’ai traversé en juin et, malgré ma combinaison, j’ai souffert !
Le lac de Passy est bien connu des nageurs et des triathlètes de Chamonix. Il accueille d’ailleurs l’épreuve de natation du triathlon du Mont-Blanc depuis plusieurs années et, depuis 2014, la Traversée du lac de Passy. Ses eaux sont propres. De plus, grâce à sa situation en moyenne altitude (550 m), la température y atteint aisément 23 °C les bonnes années.
On y trouve une plage, un café et des bateaux miniatures pour les enfants.
Le lac d’Annecy jouit d’une renommée mondiale et regorge de plages, entre autres accès à l’eau. La plus connue est la plage de l’Impérial. Les espaces de stationnement sont nombreux aux alentours. Plus loin sur la rive est, vous trouverez des plages à Veyrier-du-lac et Menthon. Grâce à son altitude (445 m), sa faible profondeur et ses étendues de sable, ce lac est tout sauf glacial. Sa température est indiquée en ligne et mise à jour une dizaine de fois par heure sur le site Annecy météo. Sachant que nous étions en août, il faisait froid en 2014 pour nager dans le lac d’Annecy ; l’eau se maintenait à 20 °C, du coup nous y étions mieux qu’à l’extérieur !