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« Étant donnée la situation économique actuelle, je suppose que le marché immobilier dans les Alpes est favorable aux acheteurs. » C’est une impression communément répandue à l’heure actuelle. Certains de nos clients potentiels du Royaume-Uni qui s’attendent à des prix bradés tombent de haut. Je suppose que cela tient à la fois à la conjoncture difficile dans leur pays et à l’impression donnée par la presse britannique d’une Europe « à genoux ». Bien que la situation de l’Espagne et de la Grèce puisse faire craindre une contagion, de nombreux pays d’Europe continentale restent plutôt sereins pour le moment. Le marché immobilier alpin est très stable, et ce depuis au moins deux ou trois ans. La majorité des acquéreurs proviennent actuellement de France et de Suisse. Un changement radical : avant 2008, les clients d’Alpine Property étaient principalement britanniques. De nombreux acquéreurs cherchent aujourd’hui à pérenniser leur épargne, tout en se méfiant des placements boursiers ou bancaires. Les vendeurs se retrouvent ainsi placés en position de force et les cours se maintiennent à un bon niveau. Cette semaine, j’ai demandé à nos agents de me livrer leur point de vue à ce sujet. Voici les commentaires de trois d’entre eux, travaillant respectivement sur les secteurs de Châtel, Les Gets et Saint-Gervais.
- « Nos clients britanniques recherchent ‘une bonne affaire dans un marché acheteur’, à environ 20 % en dessous du cours de vente, ce qui est totalement irréaliste. »
- « Il existe toujours une marge de négociation, mais je ne connais aucun vendeur dans mon portefeuille qui accepterait un prix ridiculement bas. » Les offres ne doivent pas représenter une réduction de plus de 10 % du prix de vente pour être prises au sérieux. »
- « J’ai vendu deux grands chalets de standing à Châtel cette année avant même qu’ils n’apparaissent sur le site Web. »
- « Les appartement de 2 et 3 chambres aux 4 Éléments (Châtel) se sont vendus à une vitesse inouïe, au point que les promoteurs ont avancé la date de lancement du projet. »
- « Les appartements MGM se sont tellement bien vendus que leurs prix ont été revus à la hausse en cours de route. »
- « Certains biens difficiles à vendre (proposés dans toutes les agences pendant des années lors de la récession) ont désormais trouvé preneur. »
- « Mes 3 dernières ventes à Saint-Gervais ont atteint ou avoisiné le cours vendeur. L’une sera signée dans deux semaines au prix offert, les autres sont en phase de conclusion à un prix très proche de celui demandé. »
Naturellement, ces commentaires viennent en réponse à ma question. Particulièrement confiants, ils ont une valeur purement anecdotique dans un marché aussi vaste. Il existe des segments plus fragiles, qui se situent généralement entre les biens extrêmement coûteux et les produits plus abordables. À titre d’exemple, aucun des biens mentionnés ci-dessus n’est évalué entre 600 000 et 800 000 €. Voici l’une de nos entrées les plus récentes (et les plus pittoresques) : les Balcons de la Tournette (cf. photo ci-dessous), chalet situé tout près à la fois du lac d’Annecy et des pistes de ski de La Clusaz et du Grand-Bornand.