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Traversée du lac Léman à la nage
Pendant la canicule qui a sévi la première semaine de juillet 2015, nous avons profité de la température élevée des eaux du lac Léman pour passer la frontière franco-suisse… à la nage ! N’étant pas des athlètes olympiques, nous avons délaissé la « classique » d’Évian à Lausanne (13 km) pour la traversée la plus courte, soit de Nernier aux environs de Prangins (3,5 km sur la carte).
Nernier est un petit village pittoresque et tranquille. Les places de stationnement y sont peu nombreuses, aussi nous vous recommandons d’arriver tôt en période de vacances. À 9 h 30, nous avons trouvé un endroit parfait pour nous garer. Vous pouvez atteindre le bord de l’eau en voiture, si vous devez mettre un bateau à l’eau, mais l’opération est complexe (mieux vaut s’en passer !). Si vous cherchez des toilettes publiques, il y en a au port.
Les divers dangers que le lac peut présenter nous inquiétaient un peu au départ. Nous avions consulté les prévisions météo, qui n’annonçaient pas de vents forts. En fait, si vous partez avant 10 h 30, vous avez toutes les chances de trouver le calme plat. Après cela, les brises thermiques commencent à rider la surface de l’eau. Un service régulier de traversier, qui n’aime céder le passage à personne, risque de vous déranger, mais aux alentours du port de Nernier et à l’embarquement ou au débarquement des passagers seulement.
La température des eaux du lac change très rapidement – d’autant que 2 °C entre le matin et le soir d’une journée chaude. Ce site vous renseignera avec précision :
http://lrhmac15.epfl.ch/Buchillon/meteo_Buchillon.html
Le chiffre qui vous intéresse est « Température eau 1m °C ». Le jour de notre traversée, il faisait 21 °C à 1 m, température tout à fait supportable sans combinaison. Finalement, les seuls « dangers » que nous avons rencontrés ont été les petites vagues de sillage des bateaux.
L’avancée de terre sur laquelle nous avons accosté est un terrain privé. Nous n’avons rencontré personne. L’endroit n’est pas surveillé, mais un panneau enjoint poliment les visiteurs à ne pas s’aventurer au-delà de la plage.
Nous avons utilisé un GPS pour tracer notre itinéraire réel. Il s’agit de ma traversée de retour (nous étions deux et nous sommes relayés à la nage et à la pagaie dans le canot). Nous faisions cap vers le mauvais amer et avons dû changer de direction au beau milieu du lac ! Selon le GPS, j’ai nagé 4 km. Cela m’a pris 1 h 15 min.