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Véhicules électriques et panneaux solaires : pas si verts que cela

Mythes et fausses nouvelles

Avant toute chose, lorsqu’il est question de moyens de transport et d’écologie, il faut comprendre que tout déplacement a un coût environnemental. Certains modes de transport sont toutefois plus coûteux que d’autres.

La désinformation va bon train ces temps-ci dans les médias sociaux, certaines personnes essayant de faire croire que les voitures électriques ne sont pas vertes. Mais rappelez-vous à qui ces voitures font de l’ombre : les compagnies pétrolières et le lobby de l’automobile, tous deux extrêmement puissants et mauvais joueurs quand il en va de leurs intérêts. La raison pour laquelle les compagnies pétrolières haïssent les véhicules électriques est évidente. Elle l’est beaucoup moins dans le cas des constructeurs automobiles, par contre. Leur problème est qu’ils ne peuvent pas engranger des profits à court terme avec ces voitures. Ils changeront de disque en temps opportun, quand ils seront réoutillés pour ces dernières. La transition est amorcée, mais elle s’étalera sur plusieurs années. Tesla, Nissan-Renault et, dans une moindre mesure, BMW ont pris les devants. Ils ne sont suivis par pour ainsi dire personne. Et à eux trois, ils n’ont en réalité que trois modèles différents à vendre.

Il est vrai qu’un véhicule électrique (VE) neuf a un coût environnemental supérieur à un véhicule équipé d’un moteur à combustion interne. Cependant, dès que ces deux véhicules se mettent à rouler, la situation s’inverse : le coût environnemental du véhicule à énergie fossile rattrape rapidement celui du VE. En effet, les voitures qui brûlent du diesel ou de l’essence émettent continuellement du CO2 dans l’atmosphère, tandis que le coût environnemental initial élevé d’une voiture électrique est principalement lié à la fabrication de sa batterie.

Recyclage

Les panneaux solaires à base de capteurs photovoltaïques suivent la même logique : leur fabrication pèse lourd sur la planète, mais à la fin de leur cycle de vie, ils ont plus que remboursé leur dette environnementale. Ils sont censés durer 30 ans, au minimum. Que leur arrive-t-il ensuite ? Essentiellement composés de verre, comme de simples bouteilles de vin, ils peuvent être recyclés. Idem pour les batteries. Elles peuvent être soit reconverties, par exemple pour servir dans une maison, soit recyclées. J’aimerais beaucoup acheter de vieilles batteries de VE pour mon domicile, si je pouvais les obtenir à un bon prix !

Vous trouverez ci-dessous une superbe illustration qui explique (en anglais) le recyclage des panneaux photovoltaïques. Elle émane de l’entreprise GreenMatch.

The Opportunities of Solar Panel Recycling

Recycling: A Solar Panels Life after Death [infographic]

Si tout le monde avait une voiture électrique, le réseau public ne répondrait pas à la demande : il faudrait construire 20 centrales nucléaires de plus.

Ça en est une autre que j’entends souvent ! Cette phrase est basée sur des calculs erronés, notamment l’hypothèse selon laquelle tout le monde utiliserait sa voiture électrique au maximum de la capacité de la batterie quotidiennement, puis brancherait son véhicule en même temps pour le recharger ! Si tel était le cas, il y aurait effectivement un problème. Toutefois :

  1. Beaucoup d’eau coulera encore sous les ponts avant que tous les automobilistes aient un VE (actuellement, seulement 3 % des voitures neuves sont entièrement électriques).
  2. Le trajet quotidien moyen est de l’ordre de 30 km par voiture : nous n’allons pas très loin chaque jour. Et nous ne rechargeons pas tous nos véhicules simultanément.
  3. La manière dont nous utilisons l’électricité change rapidement. Le plus gros problème en vue est le stockage de l’énergie produite de jour par les panneaux photovoltaïques et les éoliennes. Les batteries des VE pourraient être la solution. La technologie n’en est qu’à ses balbutiements, mais une combinaison de VE utilisés pour stocker de l’énergie et la distribuer aux autres aux heures de pointe pourrait créer une vraie révolution.

Ce dernier argument est avancé par les grandes entreprises énergétiques, qui ont cependant l’habitude de tuer dans l’œuf les nouvelles technologies qui menacent leur suprématie. Comme en témoigne le batteur de Salter.

Source : Batteur de Salter.

The untimely death of Salter’s Duck

D’autres sources relatives au présent billet :

Les modes de transport les moins polluants

How green are electric cars?

Electric vehicles could save billions on energy storage ; Stocker de l’énergie grâce au véhicule électrique

Where 3 Million Electric Vehicle Batteries Will Go When They Retire ; La seconde vie des batteries de voitures électriques usagées

Le golf en Haute-Savoie

La Haute-Savoie est réputée pour ses lacs et ses montagnes, mais rarement pour ses possibilités golfiques. Pourtant, elle recèle un certain nombre d’excellents parcours. Nous les avons visités pour vous.

Chamonix : parcours intéressant et très jouable dans un écrin naturel à couper le souffle. Saison courte, l’établissement étant ouvert de la fin juin à la mi-septembre. Pas excessivement chic, comparé à certains autres clubs. Restaurant vraiment agréable avec un personnel cordial. De 56 € à 91 €.

Golf in Flaine, courtesy of Flaine OT

Megève : huppé, sans aucun doute, mais parcours moins intéressant ; à cause de l’altitude (1 320 m), les greens sont fréquemment en mauvais état. De 40 € à 75 €.

À Annecy, il y a deux parcours autour du lac : Talloires : onéreux en haute saison, parcours court, mais vallonné, voire montagneux, méticuleusement entretenu, en particulier les greens, dont la petitesse est notoire. Giez : parcours plus long et plus jouable de style « parc » qui vaut le déplacement, avec son ambiance conviviale et un proshop raisonnable (une rareté !). De 59 € à 75 €.

Évian : ouvert de février à novembre, splendide parcours de championnat avec de fantastiques installations d’entraînement. Le meilleur moment pour y jouer est juste après le Ladies Masters en septembre. De 55 € à 105 €.

Ésery (près de Bonneville le long de l’A40) : parcours de style « parc » vraiment beau et plutôt difficile, vastes greens très rapides et superbes club house, boutique et restaurant. Essayez-le sans faute !Golf in Flaine, courtesy of Flaine OT

Divonne : (à la frontière suisse et plus tout à fait en Haute-Savoie, mais dans le Jura) : à 30 min au nord de Genève) : ouvert toute l’année, la rumeur voudrait que le parcours soit meilleur que celui d’Évian. De 50 € à 100 €.

Bossey (au pied du Salève, à côté du téléphérique) : parcours très difficile ouvert toute l’année grosso modo, Jean Van de Velde est un habitué ! Accessible aux non-membres la semaine seulement.

Aix-les-Bains (en Savoie, à 30 min d’Annecy) : vieux parcours (parc) avec un certain cachet ancien, toujours en bon état. Jouable toute l’année.

Les clubs suivants ne se comparent pas aux premiers, mais ils n’en ont pas la prétention et coûtent souvent moitié moins cher. En raison de leur altitude, ils offrent des saisons courtes (parfois de juin à septembre).

Flaine : à 1 900 m d’altitude, 42 €.

Les Gets : à 1 400 m d’altitude, mon préféré, avec du relief et son lot de complexité technique (emportez un goûter et beaucoup de balles !). Les avis sur TripAdvisor en disent long. 33 €.

Avoriaz : 1 700 m d’altitude, le seul neuf-trous de la liste. De 25 € à 30 € pour 9 trous, et de 40 € à 50 € pour faire deux fois le tour !

Nager en Haute-Savoie

Les Alpes sont connues pour leurs montagnes. La plupart des activités pratiquées en Haute-Savoie consistent à monter et descendre des pentes à ski, à pied ou à vélo. On en viendrait parfois à oublier que la région offre aussi un magnifique cadre pour de nombreuses activités nautiques. Pendant la courte saison estivale, les lacs et les nombreuses piscines extérieures de la région sont tout indiqués.

Nage dans l’eau tiède avec les sommets enneigés en arrière-plan

Pour ma part, à la fin de l’hiver 2014, j’ai décidé de m’inscrire à la Traversée du Lac d’Annecy, événement organisé chaque année le 15 août. Plus de 2 000 nageurs s’affrontent en eau libre sur des distances de 1 km, 2,4 km ou 5 km. Ainsi, pour moi, l’été 2014 a été placé sous le signe de l’eau. Mon entraînement a débuté en mai à Thonon-les-Bains. La Plage municipale de Thonon comprend probablement la plus belle piscine qu’il m’a été donné de voir. Même au mois de mai, deux bassins chauffés de 25 m et 50 m avec couloirs d’entraînement sont ouverts. Le bassin principal est entouré d’une paroi vitrée qui crée un véritable effet de serre. Les bords du bassin de 25 m sont en bois, et l’absence de murs donne l’impression d’une étendue d’eau infinie avec le lac Léman. Cette photo a été prise par une journée froide et venteuse. J’ai pu profiter à moi tout seul de l’eau à 28 °C pendant une heure. Pas mal pour une entrée à 3,20 € ! En juillet, un événement de nage en eau libre, la traversée Rives-Ripaille, commence et s’achève sur cette plage.

Plage de Thonon

Un peu plus loin sur la route, vous trouverez la piscine olympique de la plage d’Évian, également riveraine du lac Léman, avec sa pelouse impeccable. Lorsque les eaux du lac sont suffisamment réchauffées, une zone de baignade surveillée est ouverte. Il faut toutefois attendre les environs du mois de juillet pour que leur température avoisine 21 °C. Cette piscine est fantastique pour les enfants ; son énorme toboggan (gratuit) les occupe pendant des heures. L’orientation des vents et les températures sont consultables sur le site windspots.com.

Piscine d’Évian

La piscine de Morzine est la plus proche de chez moi. Étrangement, je n’ai aucune photo ! Elle comprend un nouveau bassin couvert de 25 m (depuis 2012) et un bassin découvert de 50 m, ouvert en juillet et en août. Le Club des nageurs morzinois n’est actif qu’en été. Il existe d’autres clubs dans les environs, par exemple à Samoëns, Évian et La Roche-sur-Foron. Ces clubs estivaux, qui s’entraînent uniquement en plein air, rivalisent pendant les deux mois d’été. Cela convient à la majorité de leurs membres, qui passent le reste de l’année sur des skis ! Morzine étant devenue un lieu d’entraînement pour le triathlon, il est probable que vous vous retrouviez à nager côte à côte avec des gens comme Jodie Stimpson ou Alistair Brownlee. La première semble avoir passé la majeure partie de l’été 2014 à s’entraîner dans le coin. Est-ce pour l’altitude ?

Planche à pagaie sur le lac Montriond  © reelfunmedia.com© reelfunmedia.com

Ou pour le lac Montriond ? Un plan d’eau tranquille de 1 km de long à 5 minutes seulement du centre de Morzine. Situé à 1 057 m d’altitude, il arrive qu’il reste plutôt froid en été. 2014 n’a pas été une bonne année pour la baignade : les périodes de chaleur ont été trop courtes pour réchauffer les lacs de montagne. Je serais surpris d’apprendre que la température de l’eau a dépassé 15 °C dans le lac Montriond. Je l’ai traversé en juin et, malgré ma combinaison, j’ai souffert !

Le lac de Passy est bien connu des nageurs et des triathlètes de Chamonix. Il accueille d’ailleurs l’épreuve de natation du triathlon du Mont-Blanc depuis plusieurs années et, depuis 2014, la Traversée du lac de Passy. Ses eaux sont propres. De plus, grâce à sa situation en moyenne altitude (550 m), la température y atteint aisément 23 °C les bonnes années.

passy lac

On y trouve une plage, un café et des bateaux miniatures pour les enfants.

Activités au lac de Passy

Le lac d’Annecy jouit d’une renommée mondiale et regorge de plages, entre autres accès à l’eau. La plus connue est la plage de l’Impérial. Les espaces de stationnement sont nombreux aux alentours. Plus loin sur la rive est, vous trouverez des plages à Veyrier-du-lac et Menthon. Grâce à son altitude (445 m), sa faible profondeur et ses étendues de sable, ce lac est tout sauf glacial. Sa température est indiquée en ligne et mise à jour une dizaine de fois par heure sur le site Annecy météo. Sachant que nous étions en août, il faisait froid en 2014 pour nager dans le lac d’Annecy ; l’eau se maintenait à 20 °C, du coup nous y étions mieux qu’à l’extérieur !

Épreuve de natation dans le lac d’Annecy

Faites construire votre propre chalet

On nous demande souvent combien cela coûte de faire construire un chalet. En général, nous nous basons sur une estimation de 2500 €/m². En précisant parfois que « naturellement, cela dépend de facteurs multiples et variés » comme la surface de plancher, la qualité des matériaux et des équipements, la facilité des travaux de construction sur le site, la proximité des services, etc. Mais au bout du compte, 2500 €/m² constitue un bon point de départ. Ainsi, pour bâtir un chalet de 140 m² avec quatre chambres, le budget démarrerait à 350 000 € (sans compter l’achat du terrain).

Lorsque je cite ces chiffres à des clients basés au Royaume-Uni qui s’y connaissent dans le domaine de l’immobilier, cela leur coupe le souffle. Apparemment, on peut acheter des maisons là-bas pour beaucoup moins que cela. Sur les 1500 €/m², voire moins, paraît-il. Alors pourquoi un tel écart ? J’ai répertorié quelques éléments de réponse ci-dessous.

  1. Tout est plus coûteux dans les Alpes. En particulier les matériaux et, surtout, la main d’œuvre.
  2. Nous comparons deux choses différentes. Un chalet « moyen » dans les Alpes est de meilleure qualité qu’une maison bon marché au Royaume-Uni.
  3. Les méthodes de construction employées dans les Alpes sont plus onéreuses. Les habitations comportent généralement un sous-sol en béton surmonté d’un ou plusieurs étages. Cette structure très robuste est parfois nécessaire compte tenu des risques de tremblements de terre et d’avalanches. Mais c’est aussi une question de tradition, à l’instar des maisons britanniques en briques.

Il existe différents moyens pour réduire ces coûts. Les voici, point par point :

  1. Je ne vais pas vous suggérer d’importer vos matériaux, voire votre main d’œuvre, de quelque pays lointain (bien que ces deux éventualités soient envisageables et susceptibles d’engendrer d’éventuelles économies).
  2. Réaliser un chalet de piètre qualité n’est pas un bon calcul. Ce serait vraiment dommage de gaspiller les ressources de la Terre pour bâtir une demeure qui ne résistera pas au temps.
  3. Il y a peut-être des économies à réaliser sur les méthodes de construction, non sans rapport avec les points 1 et 2. Je veux parler des chalets en kit.

Mon voisin, charpentier de métier, vient de bâtir un chalet principalement à l’aide de techniques traditionnelles. Le sous-sol, de même que certains murs du rez-de-chaussée, est en béton. Cependant, la charpente principale a été fournie en kit. Les murs, prêts à monter, ont été livrés par camion. Il dispose évidemment d’un budget limité, mais ne veut pas pour autant d’habiter dans une boîte en carton. Ses coûts de construction seront largement inférieurs à 2000 €/m².

 

Chalet en kit à Samoëns

Nous avons récemment été contactés par ECSUS Design, qui vient d’achever un chalet à Samoëns et s’apprête à en réaliser deux ou trois autres à Morzine cet été. L’entreprise se charge de concevoir votre habitation ou d’adapter une structure existante. L’utilisation de panneaux à structure isolée (SIP, pour Structurally Insulated Panels), qui sont élaborés avec précision et coupés aux dimensions requises, garantit une méthode de construction exceptionnellement rapide produisant un chalet avec de hautes performances thermiques. La structure principale, imperméable, peut être érigée en seulement 3-4 semaines, puis aisément aménagée par un bricoleur intrépide – à moins que vous ne souhaitiez confier l’ensemble des travaux à l’entreprise. Le coût moyen d’une structure en SIP avoisine 450 €/m², soit environ 30 % du coût global d’un chalet neuf, ce qui signifie qu’une telle construction peut revenir à moins de 2000 €/m². Ceci étant dit, je ne peux pas servir de référence pour l’entreprise, mais celle-ci peut vous en fournir sur demande. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter http://www.ecsusdesign.com/ (concernant l’entreprise) et http://www.tek.kingspan.com/ (concernant le système SIP). J’ai repris, pour illustrer cet article, la photo du charmant chalet inauguré à Samoëns.