Voilà comment la question est généralement formulée. Sinon, on entend aussi souvent :
Y aura-t-il de la neige si je vais skier à Noël ?
Les remontées mécaniques seront-elles assurément ouvertes à Noël ?
Pour que la question ne paraisse pas stupide, il faut examiner le contexte. La personne qui la pose envisage de consacrer beaucoup d’argent, de temps et d’émotions à la réservation de vacances. Ainsi, en tenant compte du contexte, la question ne semble pas si saugrenue.
La réponse est « Qui sait ? », c’est comme demander si une propriété va prendre de la valeur. La seule chose que nous pouvons faire est d’examiner les données historiques et d’émettre une supposition éclairée.
Alors, y aura-t-il de la neige à Noël ?
Je ne sais pas…mais…généralement oui. C’est aléatoire, mais… au cours des 23 Noëls que j’ai passés dans les Alpes françaises, je dirais qu’il a toujours été possible de skier quelques jours pendant la semaine de Noël. Habituellement, on peut skier tous les jours de la semaine, et parfois, les conditions de ski sont excellentes.
Est-ce important ?
Pour certaines personnes, oui. Et je dirais que si c’est la partie la plus importante de vos vacances de « ski », il vaut mieux réserver pour plus tard en janvier ou février. Si ce n’est pas possible, envisagez l’un des hauts domaines skiables comme Avoriaz, Flaine, Val d’Isère, etc. Mais attention : en réservant un séjour dans l’une de ces stations, vous ne ferez que maximiser vos chances. Cela ne vous garantira absolument rien !
Pour d’autres, ça n’aura pas d’importance. Ce sont des vacances, quoi qu’il arrive. Il y aura toujours les balades hivernales, la luge, les repas copieux et, s’il pleut des cordes, des jeux de société et des livres. Parmi les personnes qui viennent chaque année, beaucoup se contentent d’un ou deux jours de ski.
Quand les domaines skiables ouvrent-ils ?
La plupart des domaines skiables fixent une date, souvent un samedi de mi-décembre, soit un ou deux week-ends avant Noël. Et s’il y a suffisamment de neige, ils ouvriront même avant pendant les week-ends. Tignes essaie d’ouvrir un peu plus tôt en novembre et cela fonctionne généralement. Cette année (2022) a été la plus chaude jamais enregistrée et Tignes a dû retarder l’ouverture d’une semaine. Avoriaz ouvre « en avance » ce week-end (3 décembre).
J’ai des photos de chacune des dix dernières années.
La photo suivante de décembre 2022↓
Cette photo ↓ date de la mi-décembre 2021. Une excellente année pour skier à Noël.
Décembre 2020 ↓
Décembre 2019 ↓
Mi-décembre 2018↓ et puis le 30 décembre ↓↓ 2 semaines qui ont fait toute la différence. Il était possible de skier à Noël mais c’était assez dur et gelé.
Début décembre 2017 ↓
18 décembre 2016 ↓ On pouvait faire du ski à Noël, mais il fallait être déterminé.
19 décembre 2015 ↓ On pouvait skier à Noël, mais c’était comme en 2016.
26 décembre 2014 ↓ Cette photo donne sur Les Gets, il était possible de skier au-dessus de Chavannes, mais pour plus, il fallait conduire pendant 30 minutes jusqu’à l’un des points d’accès à Avoriaz.
29 décembre 2013 ↓ De la neige en abondance. Cette photo est prise non loin de Morzine, à Samoëns.
6 décembre 2012 ↓ et ↓↓ plein de neige cette année.
Les voyages à destination et en provenance du Royaume-Uni ont quelque peu changé depuis COVID. C’est toujours une destination populaire au départ de la France, surtout avec le cours de la livre sterling en ce moment. De nos jours, les gens cherchent des moyens plus « verts », moins chers et peut-être plus sains de voyager. J’ai eu un petit véhicule électrique pendant 6 ans. C’était une excellente deuxième voiture et elle nous convenait parfaitement là où nous vivions dans les Alpes françaises. J’ai été surpris par la rapidité avec laquelle les voitures électriques se sont développées durant ce laps de temps et je suis récemment passé à un véhicule électrique beaucoup plus grand. Aujourd’hui, notre voiture électrique est la voiture principale du foyer. Nous ne faisons pas très souvent l’aller-retour entre le Royaume-Uni et la France. La dernière fois doit remonter à plus de 10 ans. Cependant, nous avons été obligés de le faire récemment et j’ai donc pensé que je pourrais expliquer comment ça s’est passé.
Avant de poursuivre, je voudrais souligner le fait qu’aucun voyage n’est « vert » ; il n’y a que des façons plus ou moins écologiques de voyager. Par ordre de préférence :
● Ne partez pas ! ● Prenez un vélo ou marchez ● Voyagez en train ou en bus ● Conduisez un véhicule électrique ● Ensuite une voiture à carburant fossile ● En bas de la liste, il y a l’avion.
En résumé
Nous avons fait 6 arrêts sur le trajet entre les Alpes et le nord du Royaume-Uni. Nous en avons fait 9 sur le chemin du retour. Nous n’avons pas rencontré de problèmes majeurs, les seuls problèmes mineurs que nous avons eu sont survenus au Royaume-Uni. En moyenne, les pauses pour recharger ont duré 20 minutes. Dans l’ensemble, notre expérience en termes de recharge a été meilleure en France. Nous avons parlé à un Britannique qui utilisait une borne de recharge rapide sur une autoroute et il a évoqué ce point avant que nous ne le fassions, il a dit que son expérience en France était également meilleure qu’au Royaume-Uni. En France, nous avons Ionity qui est certes chère mais fiable.
Cela revient-il moins cher que de conduire un véhicule à moteur à combustion interne (ICE) ?
La réponse est « non ». En général, posséder une voiture électrique coûte moins cher que de posséder un ICE. 95% du temps, je recharge à la maison et cela représente 20% du coût d’utilisation du diesel. En outre, ma voiture n’a besoin d’une révision bon marché que tous les deux ans. Ces économies s’additionnent rapidement. Cependant, lors d’un long voyage, vous utilisez les bornes de recharge rapide sur les autoroutes et elles affichent le même prix que les carburants conventionnels, voire un prix supérieur ! Vous économiserez de l’argent en empruntant les itinéraires « éco » ou en conduisant plus lentement, mais ces solutions s’offrent à vous quel que soit le véhicule que vous conduisez.
Le récit détaillé
Nous devions ramener deux vélos du Royaume-Uni et quelques biens personnels, si bien que la voiture était la seule option viable. Ma voiture actuelle est une Skoda Enyaq, c’était le véhicule électrique le plus grand et le moins cher disponible lorsque je l’ai acheté l’année dernière. Il s’agit d’un modèle à « autonomie standard », c’est-à-dire une batterie de 60 kW ; une batterie plus puissante aurait été excessive compte tenu de mon utilisation quotidienne. Elle offre suffisamment d’autonomie pour un très long trajet, mais si vous conduisez fréquemment sur de longues distances, un modèle à grande autonomie vous semblera sûrement plus pratique.
Les véhicules électriques sont équipés de batteries de différentes tailles. Plus elles sont petites, plus la voiture est légère et bon marché. Si vous essayez d’avoir le moins d’impact possible sur la planète, vous devriez opter pour un véhicule aussi petit et léger que possible.
● 40 kW ou moins, c’est parfait pour les trajets locaux de moins de 200 km ; pour la plupart des gens, cela représente 90 % de leurs déplacements. ● 50-60-70 kW devraient permettre de tout faire, mais les longs trajets nécessiteront pas mal d’arrêts. ● 80kW et au-delà est considéré comme « grande autonomie » mais peut s’avérer très lourd et coûteux.
Nous avons entrepris notre voyage en novembre 2022, des Alpes jusqu’à Middlesbrough (finalement Newcastle) et retour. Nous avons utilisé le tunnel pour traverser la Manche. La distance totale parcourue est de 3500 km. Vous pourriez envisager pour ce voyage de traverser la Manche en ferry. Hull-Rotterdam est une option. Mais je ne suis pas sûr que les ferries soient très « écologiques ».
En ce qui concerne la planification, nous n’y avons pas consacré beaucoup de temps. Nous avons utilisé une application appelée « A Better Routeplanner » https://abetterrouteplanner.com/, qui s’est occupée de la plupart des choses dont nous avions besoin du point de vue de la planification. Elle sélectionne automatiquement les lieux de recharge. Ce n’est pas l’application la plus fiable et elle n’est pas aussi bonne que Google pour gérer les routes fermées (on s’est fait avoir), mais si vous l’utilisez en complément de Google Maps pour la navigation, elle fait l’affaire.
Nous avons décidé de nous arrêter pour la nuit aux alentours de Lille. Il aurait été logique de trouver un hébergement qui offre la possibilité de recharger sur place. Cela aurait permis d’économiser une recharge. Mais comme mentionné, nous n’avons pas passé beaucoup de temps à planifier et nous n’avons pas utilisé cette option. Nous avions également des pneus d’hiver sur la voiture, ce qui n’a pas aidé en termes d’efficacité.
Des Alpes au Royaume-Uni
1400 km et 6 arrêts en tout. Nous ne nous sommes arrêtés que deux fois entre Morzine et Lille. Il a fait chaud pour cette étape. 15-20°C. Deux arrêts, c’est assez difficile à faire et il faut des conditions parfaites. Nous n’étions que 2 dans la voiture, sans vélos, nous n’avions pas besoin de climatisation et nous roulions assez lentement (110km/h). Nous avons aussi pris un raccourci pour traverser le Jura. L’itinéraire par autoroute via Bourg-en-Bresse est plus rapide d’une heure mais implique un autre arrêt pour recharger et coûte plus cher sur l’autoroute (22€). Ne négligez pas ce raccourci. La route est magnifique et il y a un chouette endroit pour s’arrêter pour du fromage à la « Fruitière du Pays Grandvallier » près de Morbier.
Nous avons utilisé une borne de recharge rapide dans un Lidl de Lille le lendemain matin, puis à nouveau au check-in du tunnel. Au Royaume-Uni, nous avons dû faire deux autres arrêts avant d’arriver à notre destination près de Middlesbrough. Au total, la consommation a été d’environ 17Wh/100km et les recharges ont prolongé le trajet de quelques heures.
A l’arrivée, nous avons rechargé à une borne de charge rapide chez McDonalds, à 5 minutes de l’endroit où nous séjournions. Nous avons fait diverses excursions dans la région. Toujours en utilisant des bornes de recharge rapide.
Du Royaume-Uni vers les Alpes
Pour le voyage de retour, le temps s’est considérablement rafraîchi. Nous avons eu droit à du gel et les températures maximales ont oscillé autour de 10°C. Cela fait une grande différence pour la consommation d’énergie, car non seulement il faut chauffer l’habitacle, mais pour des performances optimales, la voiture va aussi chauffer la batterie. Nous avions plus de bagages et quelques vélos sur un porte-bagages. Nous avons aussi conduit un peu plus vite. Plutôt 120 km/h et même jusqu’à 130 km/h ; 120 km/h est la vitesse optimale pour la plupart des véhicules électriques si l’on tient compte des temps de charge. Ce n’est pas la vitesse optimale pour économiser de l’argent, celle-ci est probablement de 30 km/h ! Donc, si vous voulez vraiment diminuer le nombre d’arrêts-recharge, roulez avec les camions à 90 km/h. Mais c’est assez barbant !
Sur le chemin du retour, le rendement était de 30 % inférieur, avec 24 kWh/100 km. Nous nous sommes arrêtés 9 fois. Nous avons dû déposer nos 2 filles à l’aéroport de Luton, et bien sûr, c’est à la station de recharge juste avant l’aéroport de Luton, à Rugby, que nous avons rencontré notre plus gros problème. C’était un problème typique qui, heureusement, est de moins en moins fréquent. La borne de recharge ne reconnaissait aucune de mes trois cartes de membre ni aucune de mes deux cartes de débit. Après 15 minutes et 3 machines différentes, j’ai finalement réussi à la faire fonctionner avec une carte de crédit. C’était un endroit très fréquenté avec 10 bornes de recharge et environ la moitié des personnes présentes rencontraient des problèmes similaires. C’était stressant et inacceptable. J’en ai fait l’expérience à de nombreuses reprises au cours des sept dernières années, mais je suis heureux de constater que cela devient de plus en plus rare.
Nous avons eu un autre problème dans un McDonalds sur le bord de l’autoroute M25 : nous avons branché la voiture et sommes allés prendre un café, quand nous sommes revenus nous avons découvert que la charge avait cessé après une minute. Nous avons donc dû attendre 20 minutes de plus pour atteindre le niveau de charge dont nous avions besoin. C’était une erreur de débutant. Vérifiez toujours sur votre application que la voiture est en charge lorsque vous buvez un café. J’étais trop détendu et j’avais laissé mon téléphone dans la voiture !
Charger votre véhicule électrique au Royaume-Uni
Nous avons eu du mal à trouver des « bornes de destination » là où nous allions. Les choses sont bien meilleures en France ! Nous avons dû continuer à utiliser les bornes de recharge rapide coûteuses que l’on trouve dans des endroits tels que McDonald’s. J’ai vu que certaines bornes de recharge étaient en train d’être déployées sur un parking où nous nous sommes arrêtés, donc peut-être que la situation va s’améliorer. J’ai vérifié dans d’autres villes du sud de l’Angleterre et le problème ne se limite pas au nord-est.
Si vous avez lu mon dernier rapport, écrit en décembre 2021, vous vous souviendrez que j’ai utilisé les mots « frénésie », « prix défiant l’inflation » et « marché le plus actif depuis 20 ans ». Cette tendance se poursuit ; le marché immobilier local est exceptionnellement actif en ce moment.
La forte hausse que nous avons connue en août de l’année dernière (2021) s’est poursuivie pendant la saison d’hiver, en tout cas pour nos acheteurs français, tandis que les acheteurs britanniques ont eu une brève hésitation en décembre, lorsque les restrictions de voyage entre le Royaume-Uni et la France ont malheureusement été réintroduites et que la saison d’hiver 21/22 risquait de passer sous le nez des personnes venant du Royaume-Uni. Cela dit, les Britanniques sont de retour à 100% sur le marché et nous avons de nombreuses ventes en cours. En fait, le seul élément susceptible de ralentir les choses est le nombre insuffisant de nouveaux biens mis en ligne. À plusieurs reprises cet hiver et maintenant au printemps, nous vendons des biens avant même qu’ils ne soient mis en ligne sur notre site Web, généralement à des acheteurs qui ont manifesté leur intérêt, qui ont patiemment attendu et qui comprennent la cadence actuelle du marché. Clignez des yeux et vous passez à côté !
La guerre en Ukraine a-t-elle provoqué une panique sur le marché immobilier ? Ce fut le cas brièvement, mais cela s’est calmé maintenant. Il y a une certaine incertitude en ce qui concerne les prêts accordés par les banques qui, bien sûr, craignent que la situation ne se prolonge. Cette année, nos requêtes du mois de mars étaient inférieures à celles de l’année dernière, mais le mois d’avril a connu une reprise et les demandes sont à nouveau en hausse. Nous rencontrons chaque jour de nouveaux acheteurs qui s’inquiètent de plus en plus de la hausse de l’inflation et qui souhaitent plutôt investir leurs fonds dans l’immobilier.
Je suis toujours curieux de savoir comment se répartissent nos acheteurs en termes de nationalité. En tant qu’entreprise, et avant COVID-19, 40 % de nos clients étaient français, 40 % britanniques et 10 % « d’autres » nationalités. À l’heure actuelle, cette répartition est plutôt de 50 %/20 %/30 %. Nous pouvons donc légitimement supposer que COVID-19, associé au Brexit, a un impact sur les acheteurs britanniques.
Outre la pandémie, le Brexit et la guerre, nous avons également constaté des changements en matière de disponibilité des prêts immobiliers. Bien que les prêts à taux fixe soient toujours disponibles à des taux d’intérêt de 2,5 %, ces taux deviennent rares ; on les voit augmenter lentement. Les prêts immobiliers semblent également plus difficiles à obtenir ces derniers mois, surtout pour ceux qui en ont vraiment besoin. En revanche, les personnes qui disposent des liquidités nécessaires à l’achat d’un bien immobilier peuvent facilement en obtenir !
En raison de la pénurie de biens et de la forte demande de la part des acheteurs, la valeur des biens augmente également, probablement entre 4 % et 20 % d’une année à l’autre et en fonction de l’emplacement. Comme mentionné précédemment, il suffit de cligner des yeux pour passer à côté. Le marché immobilier alpin est vraiment en pleine effervescence !
Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier dans les Alpes et que vous vous interrogez sur sa valeur actuelle, rendez-vous sur notre page d’évaluation des biens, c’est gratuit et précis.
Faites évaluer votre bien à Samoëns ou dans les villes environnantes sur notre page dédiée à l’estimation immobilière.
Par le passé, nous avons rédigé des études de marché pour l’ensemble des stations de ski de Haute-Savoie. Il s’agit de l’ensemble de la zone couverte par Alpine Property . Cette année, nous nous concentrerons sur certaines des stations en particulier. Ainsi, nous pourrons approfondir. Pour ce rapport, nous nous concentrerons sur l’évaluation immobilière de Samoëns.
Ce rapport a été élaboré à l’aide de l’outil d’évaluation. Nous l’utilisons au sein de notre agence et le trouvons très utile. Si vous souhaitez une estimation gratuite personnalisée, n’hésitez pas à nous contacter. Ou si vous voulez simplement consulter les biens que nous avons à vendre à Samoëns, jetez un coup d’œil ici.
Ce premier semestre 2022, le marché immobilier est extrêmement dynamique à Samoëns. La demande est supérieure à l’offre. En raison du travail à domicile résultant des restrictions Covid, il y a eu un flux important d’acheteurs (principalement français) à la recherche de maisons pouvant être utilisées comme résidence principale. Les acheteurs internationaux sont de retour, y compris les investisseurs désireux de sécuriser les propriétés par le biais de visites vidéo ou de visites virtuelles en direct avec un agent. Un des résultats positifs de Covid est qu’elle a amené les notaires à se moderniser en autorisant la signature numérique des procurations, facilitant ainsi les transactions à distance.
Du côté des acheteurs, l’accent a été mis sur les propriétés individuelles indépendantes. La priorité est d’avoir de l’espace pour un bureau à domicile, une bonne connexion Internet et un jardin. Autrefois, les gens voulaient être proches des remontées mécaniques. Aujourd’hui, des zones plus éloignées sont envisagées ; des grandes propriétés avec vue sont recherchées, tout comme les petites unités individuelles qui peuvent être transformées. De même que des appartements spacieux de 2 ou 3 chambres avec des terrasses ou des balcons convenables, offrant une vue.
Côté ski, il y a la nouvelle Télécabine de Vercland juste au-dessus de Samoëns. Cette nouvelle remontée est équipée de cabines 10 places qui relient Vercland à Samoëns 1600 en un temps record de 7 minutes. Elle a été ouverte cette saison 2021/2022 (report de 2020/2021 pour cause de Covid). Super rapide et efficace. Pour faciliter l’accès, le service de navette entre le Grand Massif Express et Vercland a été renforcé. Des travaux sont également prévus pour améliorer le parking de Vercland.
Sur le plan politique, il y a une nouvelle administration sous la direction du maire Jean-Charles Mogenet, qui souhaite diversifier les activités offertes tout au long de l’année, proposant Samoëns comme une destination « Quatre saisons ». C’est une perspective très positive pour nos clients qui cherchent à investir dans un bien locatif dans la région et aussi pour ceux qui souhaitent résider à Samoëns à l’année.
Nous avons fait un petit récapitulatif des prix en vigueur à Samoëns. Évidemment, pour des chiffres précis, nous aurions besoin de l’emplacement exact et de l’état de la propriété.
Appartement de référence, Proche du centre de Samoëns 60m², 2/3 chambres, 2 salles de bain Prix 372 000 € (6 200 € / m²) Entre 342 000 – 400 000 € (5 700 – 6 666 € /m² )
Chalet de référence Proche du centre de Samoëns 140m2, 4/5 chambres, 3 salles de bain sur terrain de 600m² Prix 850 000 € (6 070 € / m²) Entre 725 000 – 958 000 € (5 180 – 6 840 € /m² )
Vous pouvez voir sur le graphique ci-dessous que les prix ont augmenté rapidement depuis le début de la pandémie.
Et ci-dessous la répartition des biens disponibles entre chalets et appartements. Une répartition 30/70 est relativement courante pour nos villages de montagne. Vous pouvez également constater la forte croissance du nombre d’appartements disponibles depuis 2010.
Évidemment Samoëns est bien placé pour le ski et les montagnes environnantes. Mais si vous y vivez toute l’année et que vous gérez également une entreprise à distance, l’accès à Genève devient essentiel. Vous pouvez voir sur l’image ci-dessous que Genève est juste en dehors de la plage de 45 minutes et Chamonix aussi.
La population de Haute-Savoie est sur une tendance générale à la hausse. C’est l’un des départements les plus dynamiques de France . Malgré cela, de nombreuses stations de ski populaires dans les régions voient leur population décliner, car les gens sont contraints de descendre dans les vallées en raison des prix pratiqués à proximité des stations. Ce n’est pas le cas à Samoëns.
Vous pouvez accéder à une partie de ce rapport d’expertise pour Samoëns ou les villes environnantes sur notre page dédiée à l’expertise de propriétés immobilières. Ou contactez-nous directement pour l’analyse la plus détaillée.
Comment se comportent les voitures électriques en hiver ? C’est l’une des premières questions que l’on me pose à propos de ma voiture. J’ai une Skoda Enyaq 60 et l’hiver est presque terminé. Toutefois, c’est mon 6ème hiver dans les Alpes avec une voiture électrique ! Ma première était une BMW i3 beaucoup plus petite ; j’en ai parlé dans « un VÉ dans la neige «
La réponse rapide est qu’elles sont beaucoup plus agréables à utiliser que les vieilles voitures à essence ou diesel (ICE). Je n’y reviendrai jamais. Cependant, ce n’est pas tout. Il y a des inconvénients qui concernent principalement la perte d’autonomie.
Les véhicules électriques sont tellement plus pratiques et confortables dans le froid
L’une des meilleures choses les concernant est leur système de préchauffage. Vous pouvez soit préprogrammer votre voiture via l’application pour qu’elle chauffe pendant un certain temps, soit simplement cliquer sur le bouton de l’application. Certaines voitures ont un bouton sur la clé, j’ai réglé cette voiture pour qu’elle chauffe ou refroidisse automatiquement lorsque vous la déverrouillez. Le givre va fondre sur le pare-brise et la voiture sera chaude au démarrage. Et contrairement à une voiture ICE qui a besoin que le moteur se réchauffe en premier, les chauffages sont presque instantanés. Lorsque vous vivez sur une colline comme nous, vous pouvez descendre la pente à bord d’une voiture à moteur à combustion interne (ICE) pendant 20 minutes sans que la voiture ne se réchauffe ! J’ai entendu des gens ici dans les Alpes dire « pourquoi personne ne m’a dit à quel point la fonction de préchauffage est efficace ? » Eh bien, maintenant vous savez. Une de ces choses dont vous ignorez l’utilité, jusqu’à ce que vous l’essayiez ! Cela change vraiment la donne en hiver.
Mais que se passe-t-il si vous êtes « coincé » dans votre voiture en hiver ?
C’était une histoire effrayante qui a fait le tour des réseaux sociaux cet hiver. Les journaux effrayaient les gens en leur faisant croire qu’ils allaient mourir d’hyperthermie s’ils étaient piégés dans la neige et ne pouvaient pas faire fonctionner leur brûleur à combustible fossile pour se réchauffer. Alors que c’est en réalité le contraire. Lorsqu’un véhicule électrique est à l’arrêt, il peut continuer à chauffer l’habitacle sans problème. C’est en fait très pratique lorsque vous êtes assis dans votre voiture à -10°C et que vous attendez quelqu’un ou quelque chose. Dans le temps, il fallait rester assis avec le moteur en marche. Ce n’est plus le cas.
J’ai été bloqué dans la circulation, coincé derrière des arbres tombés en plein hiver et j’ai été très statisfait. C’est aussi beaucoup plus sûr, il n’y a aucun risque de décès par empoisonnement au monoxyde de carbone ( voir cet incident tragique au Pakistan ). Le pire scénario pour ma voiture est 6 kW de chauffage sur une batterie de 60 kW, qui fonctionnera donc pendant 10 heures lorsqu’elle est pleine, et 5 heures lorsqu’elle est à moitié pleine. Et en réalité, puisque les chauffages doivent moins travailler lorsque l’habitacle est chaud, je suppose que c’est plutôt 20 heures et 10 heures à 50% – en fait, ce gars l’a testé et en a obtenu encore plus.
Conduire sur la neige
Ils gèrent très bien la conduite sur le verglas et la neige. Il va sans dire que j’utilise des pneus hiver. Tous les véhicules électriques sont automatiques, ils ont tous un accélérateur, des freins et parfois une direction contrôlés par ordinateur. Vous utilisez votre pied pour dire à la voiture que vous aimeriez y aller et celle-ci décide si la traction est capable de le faire. Si les roues patinent, la voiture réduira la puissance et trouvera de l’adhérence là où elle le pourra. Toutes les voitures modernes le font, mais c’est encore mieux dans un véhicule électrique, l’absence de vitesses rendant le processus plus fluide. C’est la même chose avec le sous-virage ou le survirage, ils sont pratiquement inexistants. Mais ce n’est pas seulement une caractéristique des VE. Je le mentionne cependant parce que cela signifie que vous pouvez avoir une voiture à traction arrière et ne pas vous soucier des vieux problèmes liés à la neige. Mes deux véhicules électriques étaient à traction arrière et, grâce aux commandes de traction et de stabilité, ont été plus performants en hiver que mes précédentes voitures à traction avant.
Un moteur électrique ne se soucie pas du froid
Ils n’ont pas de diesel qui peut geler. Ce n’est pas un problème majeur pour les voitures ICE en hiver, mais cela arrive, et quand c’est le cas, c’est très embêtant et souvent difficile à arranger. Parfois, lorsque les températures descendent en dessous de -10°C et souvent en-dessous de -15°C, vous verrez des voitures en difficulté sur les routes de montagne ou en panne sur le bas-côté. C’est généralement parce que leur diesel a gelé. C’est pire sur certains modèles. Je pense que cela a quelque chose à voir avec le gel de l’eau dans le filtre à gasoil.
La vérité qui dérange
L’autonomie des VE est moindre lorsqu’il fait froid. La diminution dans l’Enyaq n’est pas aussi importante que dans la BMW, mais elle reste significative. Avant de poursuivre, je précise que ce n’est un « problème » que sur les longs trajets. Et seulement parce que vous devrez vous arrêter pour recharger. Et même ça, ce n’est plus trop grave. L’Enyaq que j’ai est la version 60kW de petite capacité. Il existe une version plus grande de 80 kW. Lorsque la température extérieure est supérieure à environ 10°C, elle parviendra à parcourir 350 km avec une seule charge.
À -10°C, elle peut encore parcourir 250 km, et la plupart du temps, je ne fais pas plus que cela en une journée, donc la voiture charge pendant la nuit sans que je le remarque. Je fais un trajet hebdomadaire de 200 km le dimanche soir. Cela ne pose pas de problème non plus. Mais si plus que ça, je dois la recharger pendant le trajet. Il y a des bornes de recharge rapide partout autour de nous maintenant et une recharge rapide ne prend parfois que 5 minutes ; pour une recharge de 10% à 80%, cela peut prendre 30 minutes, mais c’est rare que je doive le faire.
Les performances des véhicules électriques dans le froid s’améliorent grâce à la taille de la batterie. Ce n’est pas tant que les batteries sont moins efficaces dans le froid, c’est plutôt que la voiture a besoin de plus de puissance pour chauffer l’habitacle et les batteries, certaines personnes éteindront le chauffage intérieur pour y remédier. Je ne le fais pas. Je ne pense pas que le froid en vaille la peine, même pour l’environnement. Et les fenêtres s’embuent sans le chauffage, ce qui n’est pas intelligent.
Les maths en disent long
J’ai un peu simplifié les choses. Ma première voiture avait une batterie de 20kW. Les chauffages consommaient 5kW/h, en moyenne, donc l’autonomie pouvait facilement diminuer de 30% sur un trajet de 2 heures. Ma deuxième voiture avait une batterie de 30kW. Les chauffages étaient les mêmes et consommaient 5kW/h, mais c’est un plus petit % de la batterie. donc c’était plutôt une réduction de 20% sur un trajet de 2 heures. Cette voiture a une batterie de 60kW, les chauffages consomment 6kW, donc c’est une perte d’autonomie de 15% sur un trajet de 2h.
L’autre façon d’améliorer cela est d’acheter une voiture équipée d’une pompe à chaleur. C’est un équipement standard sur de nombreux véhicules électriques, ce qui est bien. Pas sur l’Enyaq cependant ; dans mon cas, cela aurait représenté un supplément de 1000€, donc cela ne valait pas vraiment la peine. Dans des conditions idéales, cela pourrait réduire cette consommation de 6 kW à 2 kW, ce qui représente une réduction de 3 %. Et si vous prenez la version grande autonomie qui a une batterie de 80 kW, cela signifierait une réduction de 2,5 %.
Une vérité encore plus dérangeante
Longs trajets en hiver. Et je le répète, ce n’est pas pour des allers-retours, c’est pour de longs trajets linéaires qui nécessiteront des recharges en cours de route. Donc, votre voiture a une autonomie de 350 km à 100 % de charge. C’est bien et c’est le cas en été. Mais il fait plus froid en hiver, disons -1C, donc cela signifie une perte d’environ 20% de l’autonomie = 280km. Ce qui est toujours bien si vous faites un aller-retour, mais si vous êtes sur un trajet linéaire et que vous voulez recharger en cours de route, vous ne voudrez pas rouler la voiture en dessous de 10 % « juste au cas où » ; cela réduit l’autonomie à nouveau à 250 km, et vous découvrirez que lorsque vous chargez au-delà de 80 %, le rythme de charge diminue pour préserver la durée de vie de la batterie. Il est donc plus judicieux de conduire votre voiture entre 10 % et 80 %, ce qui représente une réduction supplémentaire de 20 % = 200 km d’autonomie réelle.
Mais ce n’est pas tout. Un long voyage impliquera de rouler sur l’autoroute. Les véhicules électriques peuvent rouler à peu près à n’importe quelle vitesse, mais tout comme un ICE roulant vite, la consommation d’énergie commence à augmenter sur autoroute. Ainsi, les autoroutes font consommer encore plus que prévu. A 130km/h, diminuez encore de 20%. Vous roulerez plus probablement à 110 km/h, ce qui représente plutôt une diminution de 10 %. Le chiffre final est donc de 180 km. Aïe ! Maintenant, vous savez pourquoi vous continuez à dépasser Tesla sur l’autoroute. Ils sont plus rapides qu’une super voiture à 1 million d’euros, mais concrètement, ils préfèrent rouler moins vite pour tenir plus longtemps et aller plus loin !
Et ce n’est pas tout
C’est un détail, mais c’est bien réel. Les véhicules électriques se rechargent de plus en plus vite. Le mien charge à 100kW/h, certains chargent à 350kW/h. Donc ma charge de 10 à 80% devrait prendre environ 30 min sur un superchargeur. Cependant, vous savez ce qui va suivre, n’est-ce pas ? Ces vitesses de charge sont difficiles à atteindre dans le froid. En hiver, la réalité est que ma voiture se recharge deux fois moins vite pour empêcher la batterie froide d’être endommagée. Donc au lieu de 30 min, ça pourrait être 1h.
La bonne nouvelle, c’est que les constructeurs automobiles parviennent à faire durer les batteries de plus en plus longtemps. C’est super, je m’attends à ce que ma batterie dure plus longtemps que la voiture et qu’elle ait une seconde vie dans une maison ou comme stabilisateur de réseau, par exemple. …. Mais l’une des choses qu’une batterie n’aime pas, c’est une charge rapide à froid.
Le fabricant a donc le choix entre réchauffer la batterie avec le chauffage (consomme plus d’énergie) ou limiter la vitesse de charge. Certains d’entre eux y parviennent. Je crois que vous pouvez dire à une Tesla où vous allez, elle va alors prévoir où la charge aura lieu et préchauffer la batterie durant les kilomètres précédant la charge. Ce type de gestion prévisionnelle semble un peu compliqué pour VW et d’autres, mais ils disent y travailler. Le moyen de contourner le problème est de rouler à toute vitesse dans les kilomètres avant la charge, cette forte consommation réchauffera « naturellement » la batterie ; j’ai testé, ça fonctionne un peu mais ce n’est pas idéal pour plein de raisons.
Skoda a un bon et crédible calculateur d’autonomie pour ses voitures https://rangecalculator.skoda-auto.com amusez-vous avec, c’est beaucoup plus intuitif que mes tentatives d’explication de certaines des problématiques.
La base de données VE est une bonne référence pour les prévisions d’autonomie réelle des différents VE disponibles. https://ev-database.org/
« A Better Route Planner » est un bon moyen de regrouper TOUTES les variables et de planifier un long voyage https://abetterrouteplanner.com/
Samoëns a le meilleur des deux mondes, c’est une station traditionnelle savoyarde et un charmant petit village. Samoëns a délibérément conservé son charme alpin, malgré une récente vague d’expansion au cours de laquelle de nouveaux chalets et remontées mécaniques ont ajouté à son attrait. À seulement 720m, l’enneigement de la station n’est pas garanti. Toutefois, ce n’est pas un problème car l’accès à l’un des domaines skiables les plus enneigés des Alpes est rapide et pratique.
Samoëns est un vrai village. Ce n’est pas qu’une station de ski. Il y a une communauté pendant toute l’année qui agit et se sent comme un vrai village. Il est également bien desservi: à seulement une heure et quart de l’aéroport de Genève et avec la gare la plus proche à environ 25 minutes, à Cluses. Il n’y a pas que Samoëns non plus, il y a aussi beaucoup de petits villages comme Morillon, Verchaix, Taninges, Mieussy, Les Carroz et Flaine.
La saison estivale est tout aussi chargée que la saison hivernale, mais après, ce n’est pas vraiment une question de saisons à Samoëns. L’intérêt de Samoëns est qu’il y a une vie communautaire toute l’année. Par exemple, Samoëns aime son marché hebdomadaire, c’est un élément extrêmement important du village. En plus du marché, il y a une gamme complète d’activités, d’événements et de festivals. Il existe même une station de radio locale pour toute la vallée.
Samoëns est l’une des rares stations de ski des Alpes avec un nombre stable d’habitants. Alors que de nombreuses régions perdent leurs communautés parce que les prix sont élevés. La population de Samoëns est stable, voire en croissance.
Association Handiglisse – fournit du matériel sportif pour les personnes handicapées (uniski, dualski ou kartski) souhaitant pratiquer des activités de montagne (adaptées été comme hiver) avec des moniteurs diplômés.
Giffre en transition – groupement d’initiatives locales pour la transition écologique et sociale avec la Vallée du Giffre. Site internet : www.giffre-en-transition.fr ou Email : contact@giffre-en-transition.fr
Le Lac Samoëns est désormais ouvert à la baignade à partir du 7 juillet
Commerce et marché hebdomadaire
Soutenir notre commerce local et le marché hebdomadaire du mercredi (toute l’année le mercredi matin) est un élément extrêmement important de la vie de Samoëns.
Elle émet depuis Samoëns mais englobe la vallée du Giffre et vient de fêter ses 40 ans. C’est un échange important d’informations locales au sein de la Vallée du Giffre.
Histoire médiévale et tailleurs de pierre de Samoëns
Et enfin, Le Petit Train: le conducteur du train, Claude, est un personnage et fait un petit ‘Tour’ du village, à ne pas manquer, que l’on soit petit ou grand
Les remontées mécaniques sont fermées au public. Les hôtels fonctionnent uniquement avec le service d’étage. Les restaurants sont «fermés». Les douaniers vérifient les skis lorsque vous traversez la frontière franco-suisse. Il n’y a pas d’échappatoire, c’est une période délicate pour l’industrie des vacances dans les Alpes.
Les vacances sur le continent n’ont jamais été faciles. J’en ai quelques preuves. J’ai rassemblé quelques livres de la fin des années 1800 auxquels je vais faire référence ci-dessous, j’ai également fait une descente sur les photos de vacances de mes grands-mères de 1934. Les vacances étaient des voyages longs et coûteux. À certains égards, cela pourrait les rendre plus mémorables. Gardez cela à l’esprit lorsque vous déplorez le manque actuel de commodités.
Edward Whymper
Edward Whymper est célèbre pour la première ascension du Cervin en 1865 lors de sa huitième tentative. J’ai un premier exemplaire de son best-seller “Scrambles 1860-69”, Whymper n’était pas un homme riche, un graveur, il a d’abord été envoyé dans les Alpes en voyage de travail, pour documenter une ascension par d’autres du Mt Plevoux dans le Dauphiné, au final, l’ascension a échoué. Le guide français engagé a encouragé Whymper à réessayer, ils ont réussi et à 20 ans, un alpiniste est né. C’était avant que la photographie ne devienne pratique, donc ces gravures étaient moins d’art et plus de documentation. Voyager dans les Alpes à cette époque se faisait en train et prenait des jours, le coût aura été élevé. Le tourisme n’était pas nouveau. La première ascension du Mont Blanc avait été en 1786.
J’ai sélectionné quelques pages de Scrambles qui traitent des guides de montagne de Chamonix.
Alfred Wills est de la même époque. Peut-être 10 ans avant Whymper. Un autre célèbre touriste alpin. Il avait cependant de l’argent, c’était un juge célèbre. Célèbre parce qu’il a présidé le procès pour grossière indécence de Oscar Wilde. Wills a acheté un «chalet» près de Samoëns, il est toujours là et toujours dans sa famille je crois. Remontée de la vallée à 1350m à quelques kilomètres à pied du début de la route. «Chalets de Fonts», plus haut sur la colline, le Refuge d’Anterne porte son nom. À cette époque, Samoëns était un choix évident pour des vacances, il était relié par chemin de fer au réseau principal. J’ai son livre, “Wanderings” à partir de 1853.
Voici la première page. Une mention de son voyage de 4 jours à Chamonix et comme Whymper il en a profité pour faire une fouille chez les guides de Chamonix.
My Grandmother
Ma grand-mère a beaucoup voyagé en Europe dans les années 30. Cela aurait été possible grâce à sa riche expérience. La première fois que j’en ai eu connaissance, c’est en lui rendant visite avant sa mort en 2005. Elle avait 94 ans à l’époque et n’avait pas beaucoup de sens. Je lui ai dit que je vivais dans les Alpes alors elle m’a demandé où. J’ai dit que c’était près de la frontière franco-suisse. Sa réponse a été de me diriger vers un tiroir et de me demander de sortir ses albums photos, en disant qu’elle était sûre qu’elle avait skié près de là quand elle était plus jeune. Ses albums étaient assez bien enterrés, mais je les ai sortis et j’ai commencé à les feuilleter. Les photos étaient si bonnes que j’ai supposé qu’il s’agissait d’une collection de cartes postales. Grâce à sa vision ratée, ma grand-mère n’a pas pu me guider à travers eux. J’ai continué à tourner les pages, ne croyant pas vraiment ce que je regardais jusqu’à ce que je commence à reconnaître une partie de l’architecture, je pouvais voir que le libellé de l’un des hôtels était également en français. Et puis enfin j’ai vu les Dents du Midi, quand je les ai vues j’ai su qu’elles avaient été prises au-dessus de Morgins. Juste à ma porte. J’ai été stupéfait. Ces images étaient datées de 1934.
Pour autant que je sache, la première remontée mécanique de Morgins fut la Foilleuse, construite en 1958, un télésiège monoplace
Et d’après les photos, il était clair que «skier» à l’époque signifiait monter les collines. Il n’y avait pas du tout de remontées mécaniques. Les skis étaient énormes et fabriqués à partir de bois massif, les peaux qu’ils attachaient au bas pour donner une adhérence permettant le mouvement en montée étaient en peau de phoque.
Great Granny, St Moritz
Granny and her brothers
Dents du Midi, 1934
Morgins, 1934
Morgins stolen from the web
Morgins, 1934
Piz Bernina near St Moritz
Going on holiday after the war.
Je ne peux pas m’empêcher d’écrire quelques lignes de plus sur ma grand-mère. Depuis sa mort, nous avons examiné de plus près certains de ses autres papiers, nous avons son passeport de l’époque. Parmi les timbres, il est clair qu’elle a effectué une demi-douzaine de voyages en Autriche, en Yougoslavie et en Suisse en 1937 et 38. Une période très «active» politiquement pour ces régions.
En plus de mentionner qu’elle conduisait une ambulance, Granny n’avait pas beaucoup parlé de son temps dans la guerre. Nous avons trouvé une photo officielle d’elle. L’uniforme des officiers suggère qu’elle a fait plus que conduire une ambulance. Mon oncle a récemment demandé son record de guerre. Il semble qu’elle a effectivement commencé à conduire des ambulances pendant le Blitz, mais a ensuite travaillé pour divers groupes de brigade antiaérienne, puis en 1945, elle a été affectée au CSDIC (c’était Military Intelligence – Centre d’interrogation détaillé des services combinés) où nous supposons qu’elle a utilisé ses compétences en allemand (l’école de finition suisse avait ses utilisations). Puis après la fin de la guerre en 1946, elle a passé 6 mois en Allemagne avec BAOR (British Army of the Rhine). Cette fois, elle a coïncidé avec son passage au CSDIC. Exactement ce qu’elle faisait est classifié. Encore un autre exemple de la modestie de sa génération.
Junior Commander Ailsa Margaret Edmunds
Meeting the King and Queen
Passport stamps
Passport Stamps
Un tour des Alpes à vélo 1937
Les vacances dans les Alpes de l’entre-deux-guerres ne se limitaient pas aux aisés. Je suis récemment tombé sur un article écrit sur 3 amis de Middlesbrough et Stockton-on-Tees. Ils ont été inspirés de prendre le train pour Munich et de parcourir avec leurs vélos la Bavière, le Tyrol autrichien et les Dolomites. Leurs photos sont fabuleuses et peuvent être vues sur ce lien. Certaines de ces photos et les photos de ma grand-mère se chevauchent. Même endroit, même année!
#Voir la note ci dessous, il semble que la commune ait exaucé mes rêves!
Je ne parle pas de pistes de VTT ici. Je parle de transport. À l’heure actuelle, les cyclistes partagent principalement les routes alpines avec les véhicules à moteur. Dans les cols de montagne ce partage peut fonctionner. Malheureusement, à mesure que les routes de la vallée deviennent de plus en plus fréquentées, les tensions entre les deux communautés augmentent. Et avant de polariser cette discussion, il faut se rappeler que presque tous les cyclistes conduisent aussi des voitures! Et certains conducteurs font du vélo. Donc, ces deux communautés sont en fait qu’une communauté.
On constate beaucoup de nouveaux investissements consacrés au ski, à l’enneigement, aux remontées mécaniques, aux nouvelles pistes. Sans oublier les nouveaux bâtiments, chalets et appartements. Il est facile de voir le lien entre investissement et rendement. Ce n’est pas une critique, je comprends le ‘business’. Nous sommes habitués à voir de l’argent dépensé pour du nouveau goudron, de nouvelles routes, des ponts, des tunnels. Nous ne remettons pas en question cette nécessité. Mais je pense qu’il nous manque un truc.
Entre Morzine et Les Gets, la ligne bleue continue existe sous forme de piste de gravier. Le reste n’est qu’une suggestion.
Nous comptons tous sur les montagnes pour «faire le business», nous savons qu’elles offrent plus que du ski. Je suis venu ici il y a 20 ans à la recherche de montagnes (pas de ski). Mais c’est le ski qui m’a permis de payer mes factures. À cette époque, j’étais une minorité. Maintenant c’est normal. De nos jours, la majorité viennent dans ces vallées pour les montagnes. Certes ils peuvent skier mais aussi ils peuvent marcher, faire du vélo, courir, nager, grimper…la liste est longue. Il doit y avoir un changement d’orientation dans l’investissement pour pouvoir coller à cette réalité.
Pistes cyclables
Inutile de dire que de plus en plus de gens font du vélo sur les routes alpines. C’est évident. Beaucoup plus qu’il y a 20 ans. Et maintenant, nous avons aussi des vélos électriques. Encore une autre explosion, et ce n’est que le début. Partout en Europe, de fantastiques infrastructures cyclables sont en cours de création. Si vous n’êtes jamais allé aux Pays-Bas à vélo, je le recommande. C’est un autre monde. Encore plus près de chez moi, de l’autre côté du lac Léman, on n’a jamais à rouler sur une route très fréquentée. Presque aucune dépense n’a été épargnée pour séparer les transports motorisés et non motorisés.
Pont Rotary sur la route 5 en Suisse, pour marcheurs, vélos, skis roue ou patins!
Mais ce n’est pas seulement en Suisse. La France rattrape également son retard. Près de nous existe le impressionnant ViaRhona, qui relie le lac Léman à la Méditerranée en 815 km. Il y a encore du travail à faire autour du lac Léman, mais la section que j’ai parcourue cet été de Genève à Lyon était soit sur des pistes cyclables lisses comme celle illustrée ci-dessous, soit sur des routes secondaires tranquilles.
Pont du Lit au Roi sur la piste cyclable Via Rhona, à peu près au « milieu de nulle part ».
Au niveau départemental, des progrès sont en cours. De Chamonix à Genève, la Véloroute Léman Mont-Blanc avance bien. Le Tour du Lac d’Annecy et Annecy à Thones aussi. Il y a plus d’informations sur ce site dédié. http://veloenhautesavoie.com/plan-departemental-74-velo-voies-vertes/
Les pistes cyclables en construction en Haute Savoie.
Ce n’est pas seulement une infrastructure nationale. Dans la vallée d’Abondance, les communes locales se sont regroupées et ont relié les routes tranquilles d’un bout à l’autre de la vallée. 20 km en tout. Un excellent travail.
Le Chemin des Bords de Dranse
Tout n’a pas été facile. Cette section de route surélevée s’accroche au flanc de la vallée de la rivière, pour éviter la route principale de l’autre côté. Malheureusement, ce n’est pas un itinéraire susceptible d’attirer le cycliste amateur de route goudronnée. Pour ce faire, il devrait avoir une surface plus lisse.
Cependant, c’est au niveau municipal que les progrès sont beaucoup plus lents. Il y a tellement de travail à faire, et des « points de rétrécissement » très particuliers. L’un des pires est situé entre Morzine et les Gets. Deux villages séparés de seulement 5 km, mais si vous êtes cycliste, c’est une section de route très désagréable. Les gens essaient même de marcher, parfois avec des conséquences tragiques. Les deux premières images de ce blog illustrent ce qui pourrait être fait. Cela ne devrait pas être un rêve. Cela devrait être une priorité. Il y en a plein d’autres. Entre Morzine et St Jean d’Aulps, entre Samoëns et Taninges, je pourrais allonger la liste.
Ce genre de chose ne devrait plus être une question secondaire. La création de pistes cyclables devrait être une priorité. Cela paie aussi. Si les municipalités locales accordent la priorité à ce type d’infrastructure, les visiteurs apprécieront autant que les habitants locaux. Et c’est de bonne augure pour le business en général !
# On dirait que les conseils municipaux de Morzine et des Gets se sont mobilisés pour créer quelque chose d’ambitieux». Excellent!
Voilà 6 mois que nous sommes confrontés à la crise du COVID et il semble que le principal effet constaté sur le marché immobilier dans les Alpes soit d’avoir augmenté significativement le nombre de demandes. Je ne pense pas connaitre quelqu’un qui aurait pu prédire cela au début. Cependant, cela semble évident à l’heure actuelle. Pour tous ceux qui envisageaient de quitter leurs logements urbains, cette crise a été le déclencheur. Il n’est donc pas surprenant que la deuxième question que l’on nous pose à propos d’un bien que nous avons à la vente soit » quel est le débit internet » ?
Un autre aspect lié au COVID est le fait que beaucoup de personnes ont dû travailler depuis leurs domiciles. Ceci à contribuer à renforcer l’engouement pour Alpine Property. Si votre logement n’a plus lieu d’être à proximité de votre travail, alors vous pourriez aussi bien vivre à l’endroit où vous souhaitez passer votre temps libre. Mais dans tous les cas, vous avez besoin d’une bonne connection internet ! Je travaille depuis chez moi, dans les Alpes Françaises, depuis 20 ans. Sans une bonne connection internet je ne pourrai pas travailler du tout. Je vais donc partager avec vous un peu de mon expérience.
Si vous souhaitez acheter un bien dans les Alpes vous êtes en droit de vous questionner sur la qualité des connections internet. Les agents immobiliers ne savent pas forcément. Il serait judicieux, à notre époque, d’indiquer la performance de la connection internet dans la liste des caractéristiques d’un bien ! La chose la plus simple à faire est de poser la question directement au propriétaire actuel. Malheureusement, la plupart du temps, vous obtiendrez une réponse vague. Donc, si vous visitez la propriété, prenez le temps de vous connecter à leurs internet et aller sur ce lien https://www.speedtest.net/. Après avoir renseigné plusieurs mots de passe wifi sécurisés, plus facile à dire qu’à faire, vous obtiendrez un bon indicateur afin d’estimer la qualité de la connexion.
Estimation de la vitesse internet.
Il existe différents sites pour vérifier le débit internet de quelqu’un d’autre. La plupart du temps, vous aurez besoin de leur numéro de ligne fixe. Quelquefois une adresse suffit. https://www.degrouptest.com/ est un bon début. Fondamentalement, ces tests permettent de calculer la distance entre la propriété et le « central » téléphonique du village.
Voici quelques exemples
Property 1 central téléphonique : SEYTROUX longueur de ligne : 1215 mètres affaiblissement théorique : 14.01dB état de la ligne : ACTIVE débit maximum estimé VDSL2 : 29.3 Mb/s
Property 2 central téléphonique : SAINT‐JEAN D AULPS longueur de ligne : 2471 mètres affaiblissement théorique : 38.57dB état de la ligne : ACTIVE débit maximum estimé ADSLMAX : 5.6 Mb/s
Vous pouvez voir que la propriété 2 est deux fois plus éloignée du » central » que la propriété 1. La vitesse de téléchargement est 5 fois plus lente ! C’est la même chose pour le haut débit sur les ligne téléphoniques et ce jusqu’à ce que la fibre soit installée, c’est de là que provient la plupart de notre internet.
Elle montre les maisons proches de « l’échange » en rouge (10-30 Mbps) ou orange ( 5-10 Mbps). Cela s’applique à notre exemple ci dessus. La propriété N°1 est en zone rouge quant à la N°2 en zone orange.
Vous pouvez arrêter la lecture maintenant. Toutefois, si vous voulez en savoir plus sur les chiffres, veuillez continuez…
Je commencerai par un glossaire
ADSL est un type d’internet à haut débit. Il rentre dans la maison grâce à une ligne téléphonique
Mbps (Mégabits par seconde) c’est la mesure de la vitesse d’internet
4G est un type de connexion de données mobiles (internet sur votre téléphone)
Fibre ou Fibre-optique, parfois appelée FTTH, c’est internet ultra rapide.
Ping (ou latence) correspond à la rapidité avec laquelle les informations quittent votre ordinateur puis reviennent. Il est mesuré en ms ( millisecondes)
Beaucoup de nos biens ont une capacité à télécharger d’environ 5 Mbps, ce qui est normalement suffisant pour regarder un film sur Netflix et assez bon pour utiliser Zoom ou autres applications similaires. Cependant, si 5 personnes occupants la maison désirent se connecter en même temps, il y aura des soucis.
MAIS, le téléchargement n’est que la moitié du problème. Vous téléchargez (download ou réception) des données vidéo pour regarder un film. Mais pour utiliser Zoom vous devez également téléverser (upload ou émission) une vidéo. En théorie, Zoom fonctionnera avec 0.5 Mbps upload(émission)/download (réception). Vous pensez que ce n’est pas utile ? Nous avons renoncé au up/down(émission/réception). Mais les gens ne parlent que de téléchargement (download- réception) au détriment du téléversement (upload-émission). Tous les ADSL, donc ce qui arrive sur les lignes téléphoniques, télécharge « download » plus vite qu’il ne téléverse « upload ». La vitesse de réception est supérieure à celle d’émission, au moins 10 fois plus. Donc si vous avez une capacité de 5 Mbps pour le téléchargement, la plupart du temps vous aurez une capacité de 0.5 Mbps pour le téléversement. C’est assez pour utiliser Zoom mais c’est juste !
Voici les résultats du speedtest pour l’ADSL depuis chez moi
Vous l’aurez compris si vous avez lu jusque là, les résultats sont juste limites. Néanmoins, nous sommes 5 dans la maison et la plupart du temps les autres utilisent internet tous en même temps. J ai du ajouter une connection 4G et voici mes résultats avec l’ajout.
C’est beaucoup mieux. Vous remarquerez qu’il y a un nouveau chiffre. Un Ping de 47 ms. c’est la « latence » ou plus simplement la mesure du délai des transmissions d’envoi et de réception. Plus ce nombre est élevé plus les pauses et les décalages seront nombreux lors de la connection avec Zoom. Si le ping est inférieur à 150 c’est OK. Par contre ce n’est pas valable pour les amateurs de jeux vidéo en ligne. Eux, préfèrent un Ping au alentour des 20 .
La 4G ? qu’est ce que c’est ?
La 4G ou encore mieux la 4G+ est le signal du téléphone mobile. Avec la 4G la différence entre le téléchargement ( download) et le téléversement (upload) est multipliée seulement par 2. Comme vous pouvez le voir sur les chiffres ci dessus, l’utilisation de la 4G améliore ma vitesse de téléversement de 40 fois. Si un logement rencontre des difficultés et des lenteurs pour l’utilisation d’internet, le fait d’utiliser la 4G peut s’avérer d’une aide précieuse. Beaucoup d’entre nous chez Alpine property le font déjà. Cela dépendra de la qualité du signal que vous recevez à la maison ET si l’opérateur téléphonique dispose d’assez d’espace dans son système. Je sais qu’à St Jean D’Aulps tous les créneaux ont été pris. Par contre, au village du Biot vous pouvez encore trouver des box 4G.
La Fibre ? N’arrive t elle pas bientôt ? Cela ne solutionnerait il pas le problème ?
Oui et oui ! Pratiquement toute la Haute Savoie devrait être connecté à la Fibre Optique « prochainement », certaine personne le sont déjà ( en 2020) mais il faudra attendre jusqu’en 2025. Syane est en train d’entreprendre des travaux et ils ont un site internet : https://fibre.syane.fr/eligibilite-de-mon-logement/
Ils installent la Fibre dans les maisons ( FTTH). La vitesse minimum de téléchargement serait de 100 Mbps, le maximum pourrait atteindre les 1000 Mbps (1 Gbps), le téléversement à 50+ Mbps et le Ping devrait être à moins de 20 ms. Donc plus que suffisant pour pouvoir travailler depuis la maison. Plus que suffisant pour tout en fait !
Quand je demande mon éligibilité par internet il réponde « Vous serez éligible à la fibre entre 2019 et 2025”. Cela se confirme en regardant leurs cartes. Je vis dans une zone grise. Si vous comparez cette carte à la carte précédente ( vitesse actuelle) vous voyez qu’ils ont privilégié les habitations avec un internet vraiment terrible. Le Biot est un bon exemple.
Parce que je compte énormément sur mon internet, j’ai conservé mon ADSL et j’ai aussi la 4G. J’ai ajouté un système OVH qui les combine ensemble. Cela signifie que si une connexion est en cours de lecture, l’autre peut suffire. Elles sont connectées à la WIFI de la maison. Si les enfants encombrent tout, j’ai une application qui m’indique quand je peux privilégié l’utilisation de mon ordinateur. Forcément, cela à un coût.
Alors, il vous reste le satellite comme option l Surtout que cette option n’est pas si cher si vous comparez avec ce que je paie actuellement. Il semble que vous pouvez obtenir de l’aide avec ce lien
Le problème avec le haut débit par satellite est le manque de données (data). Même les forfaits » illimités » ( 70 € par mois) sont plafonnés à 100 GO de data. Ce qui est suffisant pour la majorité mais pas pour moi et ma famille. Nous avons consommé 600 GO de date le mois dernier !
Starlink
Au moment où j’écris cet article, Starlink n’est pas encore opérationnel. C’est le projet de Elon Musk de pouvoir connecter la planète entière à internet sans fil. Il s’agit de la technologie satellite mais sans antenne parabolique. Ils viennent seulement de lancer les premiers essais donc cela pourrait être opérationnel dans les prochaines années. Il devrait prendre le relais du haut débit par satellite. Il est cependant impacté par son installation coûteuse et aura probablement des limites de données (data). Pour ceux qui ne seront jamais connectés aux réseaux principaux, c’est peut être la solution ultime. Consultez l’ article Wikipedia pour plus d’informations.
Ceci est ma troisième étude du marché depuis le début de la crise sanitaire. Pour l’heure, nous sommes revenus presque à la normale. Les montagnes et les lacs ont été les premiers à avoir leurs restrictions levées (le 11 mai), ensuivit par les cafés, bars, restaurants et hôtels. A leur tour, les piscines, remontées mécaniques et les magasins sont à nouveau ouverts . La frontière avec la Suisse est ouverte depuis le le 15 Juin.
Nous avons suivi le trafic aérien à l’aéroport de Genève. Au plus grave de la crise, seulement une infime poignée de passagers pouvaient voyager. Début juillet, ils étaient environ une centaine. Au moment où j’écris, il y a 100 vols par jour au départ et arrivée de Genève. Néanmoins, cela correspond seulement au tiers du trafic habituel.
J ai écrit le deuxième rapport fin mai. Comment le COVID affecte-t-il le prix des propriétés dans les Alpes ? A ce stade, nous étions pris entre deux réalités en contraste. Beaucoup de nos ventes » en cours », donc pré-covid, ont été impactées en raison d’une réticence de la part des acheteurs craignants pour leur avenir et ne souhaitant pas prendre de risques supplémentaires. Soit, ils ont tenté d’obtenir une réduction sur le prix de vente déjà accepté en amont soit essayé de « casser » la vente. En revanche, nous ressentions une forte demande de la part des nouveaux acheteurs post- COVID. Le nombre de nouvelles demandes étaient revenues à la normale. Dans cette analyse du marché, j ai fourni des données de base avec des faits et des chiffres afin d’essayer d’étayer les ventes impactées par cette crise.
Ce troisième rapport que je fais le 12 juillet est du même acabit. Nous avons pu constater un record en ce qui concerne le nombre de demandes au mois de juin et la tendance se confirme pour le mois de juillet. Nous avons enregistré 16 ventes à la fin mai, ce chiffre a maintenant doublé. Le prix moyen de vente et le prix moyen d’offre d’achat sont restés stables. Les acheteurs francophones dominent le marché à l’heure actuelle. Je parle d’acheteurs Francophones car beaucoup de nos clients sont de nationalité Française mais résident aux Royaume Unis ! Près de 30% de nos ventes pré COVID ont échoué à cause de différents facteurs déjà précités mais ces dernières ont pu rapidement être sauvées grâce à l’intérêt et l’implication de ses nouveaux acheteurs post COVID. Il serait présomptueux de penser que cette bonne nouvelle se retrouve seulement chez Alpine Property. J’ai eu échos des même constations chez d’autres agents immobiliers de la région.
Alors, qu’en il est du futur ? Nous ne pouvons pas relâcher notre vigilance. Pour ma part, j’ai accepté ce confinement strict qui a permis de stopper l’évolution, et de baisser fortement le nombre de cas en France, même si je reste persuadé que le nombre de cas positifs va s’accroître dans les mois à venir. C’est inévitable. Espérons que les nouvelles mesures sanitaires seront suffisantes pour contenir cette épidémie. En tout cas, tant que notre marché immobilier se maintient, une chose est sûre, vivre dans les Alpes ou simplement y passer des vacances est une expérience fantastique, et cela n’est pas prêt de changer. Nous ne pouvons imaginer retourner à un confinement à l’échelle nationale mais à fortiori , nous aurions jamais imaginé devoir être confiner en Mars dernier. Je n’aurai jamais pu imaginer, que malgré ses conditions et restrictions, nous aurions autant de travail à accomplir qu’en temps normal. Dans cette perspective, je ne vois pas comment je pourrai faire des prédictions en ce qui concerne l’avenir !