Le bulletin d’avalanches expliqué

Les bulletins d’avalanches sont des sources formidables d’information objective sur les conditions de neige et les prévisions météorologiques. Les consulter devrait être le premier point sur votre liste de choses à faire avant une « virée » hors-piste. Comme ils sont mis à jour quotidiennement à 16 h, ils sont prêts la veille au soir pour la sortie du lendemain. Les prévisions émanent d’êtres humains, qui travaillent à partir d’observations, et non d’une modélisation par ordinateur basée sur des probabilités.

Il existe des prévisions distinctes pour chaque région. C’est le département de la Haute-Savoie, dans les Alpes du Nord, qui m’intéresse. Le bulletin neige et avalanches est disponible ici :

http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-montagne/bulletin-avalanches

Nous allons examiner les prévisions pour la journée de demain, soit mercredi, le 8 février 2017.

avalanche forecast

Comme vous le voyez sur la carte ci-dessus, la région est divisée en trois secteurs : les massifs du Chablais, du mont Blanc et des Aravis. Optons pour le Chablais, où je vis. Le risque d’avalanche est de 3 ou « marqué », c’est-à-dire assez important. Étonnamment, il s’agit de l’indice de risque associé au plus grand nombre de blessés. En effet, quand l’indice atteint les valeurs de 4 (« fort ») ou 5 (« très fort »), les skieurs se méfient et tendent à prendre des décisions plus prudentes.

  • Pour être plus précis, l’indice de risque est de 3 à partir de 2 200 m d’altitude, et de 2 en dessous. Le risque est donc de 2 dans 95 % du Chablais, toutefois le drapeau du risque marqué (3) flottera dans les stations de ski.
  • Il existe également une « rose des avalanches », représentée par un polygone incluant les quatre points cardinaux. Elle indique le degré de risque selon le versant de la montagne, car le danger sur un versant donné dépend de la direction des vents qui ont soufflé les jours précédents. Dans le cas présent, le risque est homogène, quelle que soit l’exposition.
  • Enfin, le bulletin comprend une description succincte du danger. En l’occurrence, des avalanches d’importance petite à moyenne pourraient se déclencher spontanément. Les skieurs, quant à eux, pourraient déclencher tous les niveaux d’avalanche. Il leur est utile de le savoir, car ils sont généralement les premières victimes des avalanches qu’ils provoquent.

Pour passer à la prochaine étape, il faut cliquer sur le massif qui nous intéresse afin d’obtenir des prévisions détaillées.

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Le bulletin d’estimation du risque d’avalanche donne des renseignements sur la stabilité du manteau neigeux.

  • Avalanches spontanées : comme vous pouvez le lire ci-dessus, des départs sous forme de coulée ou de cassure sont possibles dans certains contextes topographiques. Leur taille peut devenir considérable dans les secteurs froids qui ne se sont pas vidangés depuis la tempête de neige du week-end.
  • Déclenchements causés par des skieurs : une grosse cassure est possible (voir ci-dessus). Il faut faire attention aux abords des crêtes et des ruptures de pente.

Ce qui précède était un peu dense, mais ne vous inquiétez pas, la partie suivante est plus illustrée.

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Les graphiques ci‑dessus indiquent les quantités de neige réelles tombées à 1 800 m et les quantités prévues. En outre, d’après les prévisions météorologiques pour mercredi, il neigera faiblement en altitude toute la journée ; la limite pluie-neige se situera à 900 m et descendra à 700 m dans la journée. Le vent soufflera du nord-ouest et forcira en devenant nord-est. Habillez-vous chaudement : cela donnera un refroidissement éolien de -10 °C.

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  • L’image ci-dessus illustre l’épaisseur du couvert neigeux sur les versants nord et sud de la montagne. Vous pouvez chaussez vos skis vers 800-1 000 m d’altitude ; à 1 500 m, le couvert neigeux qui s’installe est déjà consistant. Demain, vous aurez vraisemblablement de la neige fraîche et un petit vent du nord.
  • La tendance est toujours intéressante à regarder : le risque devrait demeurer le même jeudi et diminuer vendredi.

La partie suivante du bulletin est une nouveauté. Il s’agit de l’historique des 6 derniers jours. Vous pouvez constater que le temps a été doux la semaine dernière et que la température a quelque peu baissé depuis. En bleu, vous avez la limite pluie-neige et sa fluctuation lors du passage de deux fronts.

Le deuxième graphique fournit la vitesse et la direction du vent au fil du temps. Samedi dernier, par exemple, des vents de 100 km/h ont été enregistrés au sommet des stations. Toutes les personnes qui ont skié ce jour-là confirmeront que 90 % des remontées mécaniques étaient fermées ! Sur le plan du risque d’avalanche, sachant que les vents (sud-ouest, dans ce cas) forment des accumulations de neige dans les dépressions abritées ou « sous le vent », cela signifie un risque de cassure sur les pentes nord-est.

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Les derniers graphiques parlent d’eux-mêmes. Ils montrent l’évolution du risque d’avalanche et les épaisseurs de neige.

Voilà, nous avons fait le tour du sujet : le bulletin neige et avalanches, une mine d’information.

L’aéroport de Genève et son secteur France

L’aéroport de Genève est à cheval sur deux frontières. Essentiellement situé en Suisse, il se trouve aussi en partie en territoire français. On trouvera à la page Wikipédia de l’aéroport des explications sur ce qui a mené à cette situation. Le secteur France de l’aéroport est très petit et TRÈS facile à manquer. Or, si vous faites votre location de voiture en ligne, vous constaterez peut-être que les prix sont moins élevés du côté français que du côté suisse. Lorsqu’on me demande mon avis, je conseille toujours d’opter pour la location en Suisse, histoire de se simplifier la vie. J’écris donc ces quelques lignes pour aider ceux qui ont déjà loué leur voiture du côté français, surtout si leur destination est l’une des grandes stations de ski de Haute-Savoie, soit Chamonix, Saint-Gervais, La Clusaz, Les Carroz, Samoëns, Morzine ou Châtel.

Le touriste moyen un peu perdu terminera peut-être ses vacances sur une note stressante s’il a loué une voiture en France, MAIS le voyageur alerte et accompli s’en tirera haut la main !

Le premier problème à se poser quand on loue une voiture en France, c’est que rien ne garantit qu’elle sera fournie avec une vignette autoroutière suisse. Toute personne qui compte rouler sur une autoroute suisse devra donc s’en procurer une moyennant 40 CHF. Il est possible de se déplacer en Suisse sans utiliser les autoroutes, mais c’est un peu « tiré par les cheveux », l’autoroute la plus proche se trouvant à seulement 200 m du bureau de location.

Si vous vous servez d’un GPS, l’adresse du secteur français est à entrer comme suit : Route Douanière, Le Grand-Saconnex, Suisse. On peut aussi utiliser les coordonnées suivantes : 46.233842, 6.111623.

Comment quitter le secteur France de l’aéroport de Genève ?

En fait, vous devrez d’abord vous y rendre. La récupération des bagages se fait systématiquement du côté suisse, que le vol soit international ou intérieur. Si – et seulement si – vous descendez d’un avion en provenance de France, vous pouvez suivre les indications « France » dans l’aéroport AVANT de récupérer vos bagages. (À moins, bien sûr, de n’avoir qu’un bagage à main; dans ce cas, vous pouvez suivre immédiatement le panneau « France »). On trouvera plus de détails sur le site Web de l’aéroport.

Voici les itinéraires Google qui mènent à Morzine. Vous constaterez qu’il n’y a que quelques minutes de différence, selon que l’on emprunte une autoroute ou non. Notez que je présume que vous n’aurez pas de vignette et que vous ne voudrez pas en acheter! Tous ces tracés ne comportent donc pas les 10 km d’autoroute en Suisse. NB – Si c’est l’heure de pointe à Genève, ajouter 1h ou plus pour traverser la ville. 

https://goo.gl/maps/mv2i8oDM9H12

C’est « Via D902 » qu’il faut retenir.

De l’aéroport de Genève à Chamonix, il faut ajouter 10 min si l’on suit l’itinéraire qui traverse Genève plutôt que d’utiliser l’autoroute Suisse.

https://goo.gl/maps/iXynQZLVMaS2

Pour aller à Morzine ou Chamonix, il faut tourner à 90 degrés en direction de la frontière après avoir quitté le P20 (on passe sous la piste, traverse la frontière, puis repasse sous la piste !), puis suivre les indications vers le centre de Genève. Une fois au lac Léman, suivez les panneaux qui indiquent « Évian » (pour Morzine ou Châtel) ou « Annemasse » (pour Samoëns ou Chamonix). Il peut y avoir des bouchons à Genève, mais la circulation demeure généralement fluide (à moins d’arriver à l’heure de pointe, auquel cas le trajet peut durer 45 min de plus).

Étudiez bien le drôle de virage en coude, car il sera nettement plus difficile à négocier en sens inverse au retour.

Comment revenir au secteur France de l’aéroport ?

Le trajet vous fera repasser par le centre-ville de Genève. Suivez ensuite les panneaux menant à l’aéroport. Tous les panneaux que vous verrez dans Genève vous mèneront vers le côté suisse de l’aéroport, et non français. Le « truc » consiste à suivre les panneaux « La Faucille / Gex / Ferney » une fois à proximité de l’aéroport, quand bien même la logique voudrait que vous suiviez les indications « France / Aéroport », joliment illustrées ci‑dessous  :

french side 1

Restez dans la voie de droite et empruntez le tunnel (qui passe sous la piste).

https://goo.gl/maps/JkaXpTx8Vht

Rendez-vous ensuite à la frontière et tournez complètement à gauche. Regardez bien la photo. Au-dessus du panneau qui annonce « Gex », on voit « Aéroport Secteur Français ». (Malheureusement, Google Street View n’a pas photographié les deux côtés de la rue !)

french side 2

https://goo.gl/maps/GQVZ5XoEQ2t

Remarquez le discret petit panneau :

french side 3

https://goo.gl/maps/UrNhF7tQycx

Si vous avez manqué les panneaux précédents, conduisez encore 100 m jusqu’à un rond-point, puis faites demi-tour à la frontière. La signalisation devient alors plus claire :

french side 4

https://goo.gl/maps/cxDmCaihgrp

Et enfin :

french side 5

https://goo.gl/maps/t1jB9gudbVn

Votre objectif est cette voie clôturée, petit bout de France étrangement enclavé en sol suisse (de toute évidence, résultat de négociations menées entre la Suisse et les Français quand il a fallu échanger des terrains pour bâtir la piste de l’aéroport).

french side 6

https://goo.gl/maps/HSPcoB5KbcP2

Autres liens

Prix et disponibilité des places de stationnement. Le secteur France utilise le P20.

https://www.gva.ch/en/desktopdefault.aspx/tabid-65/

Pour conclure, voici quelques autres variations sur le thème « Comment se rendre dans le secteur France de l’aéroport de Genève » :

http://www.chamonix.net/english/travel/rent-a-car-from-geneva-airport

https://www.carjet.com/blog/returning-a-car-hire-to-geneva-airport

http://web.onetel.net.uk/~dougmacarthur/FromGenevaAirport.html

[:en]Le Grand Cerf, ski in-ski out in Les Carroz

LE GRAND CERF

Authentique station villages des Alpes, située à 1 heure de l’aéroport de Genève, Les Carroz font partie du magnifique domaine skiable du Grand Massif qui offre 265 km de pistes. On skie aux Carroz depuis 1936 ! Et depuis la station n’a jamais cessé d’évoluer. Mais de grands changements sont à venir et un vent nouveau souffle déjà et cela tout en préservant le charme et l’authenticité de la station. Les maîtres mots de ces grands projets sont : confort, accessibilité, sécurité, intégration et diversification.

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La société Totem filiale de l’entreprise Ebenis, initiatrice du projet Le Grand Cerf l’a bien compris et a tout mis en œuvre pour que leur nouveau programme immobilier s’inscrive parfaitement dans cette lignée. A cet effet, elle a su s’entourer de partenaires locaux expérimentés et passionnés afin de remplir tous les critères d’une résidence d’exception.

Alpine Property connait parfaitement le marché des Carroz et les exigences de ses clients. C’est donc avec enthousiasme que nous souhaitions vous informer rapidement de la commercialisation des appartements de cette magnifique résidence de standing qui saura être à la hauteur de toutes vos attentes en termes de logement en station :
-une intégration parfaite à l’environnement
-un respect des exigences écologiques et thermiques
– des espaces de vie raisonnés
– un design moderne et chaleureux
– et surtout ….. surtout, les critères les plus recherchés et les plus rares aux Carroz :
– une vue dégagée à couper le souffle ainsi qu’un accès direct aux pistes.

Nous vous proposons 40 appartements de 43 m2 à 131 m2 
répartis dans 6 petits bâtiments !!!
tous vendus au minimum avec une place de parking souterrain et un casier à skis.

Certains pourront opter pour une cheminée à l’ethanol ou encore un jacuzzi. Des ascenseurs vous permettront de rejoindre chaque niveau sans effort et surtout d’accéder rapidement à la piste des Servages d’où une piste verte vous permettra d’accéder en moins d’une minute à la télécabine des Carroz et au domaine du Grand Massif.

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« Luxe, Calme et Volupté »
Confort, Vue et Skis aux pieds

Avoriaz et la neige magique

J’ai recueilli de nombreuses opinions sur le ski à Avoriaz la semaine dernière. Il est un fait notoire que les Alpes du Nord connaissent des problèmes d’enneigement. J’ai donc été surpris d’entendre ce qui suit :

« Incroyable, je n’en reviens pas à quel point c’était bien ! »

« Très tranquille. Beaucoup de pistes ouvertes. »

« Je ne sais pas comment ils réalisent un tel tour de force. » »

avoriaz

J’y suis allé pendant le week-end pour vérifier ces dires de mes propres yeux. Ils sont véridiques : très impressionnant ! J’ai skié aux Lindarets et je suis certain que les pistes étaient couvertes d’un bon mètre de neige sur tout le chemin du retour, et ce, jusqu’au parking. En fait, la piste de retour à la voiture à Ardent était la meilleure ; je l’ai descendue à 11 h, totalement seul, à même les traces des dameuses. J’ai discuté avec un propriétaire de restaurant et lui ai demandé d’où provenait toute l’eau. « Pompée dans le lac de Montriond pendant la journée », m’a-t-il répondu.

Ça n’est pas la première fois que je vais à Avoriaz et suis « estomaqué » par le travail qui y est accompli. L’endroit donne vraiment l’impression d’être le paradis du ski. Certes, en ce moment, il n’est pas à son meilleur, mais les conditions sont plutôt bonnes.

Ma curiosité a été piquée : mais qui se cache donc derrière ce travail aussi astucieux qu’impeccable ? Je sais qu’il s’agit de la Compagnie des Alpes, dont j’ai entendu le nom assez souvent, mais qu’est-ce que la Compagnie des Alpes ?

Il faut avant tout savoir que cette société possède Les Arcs, Peisey-Vallandry, La Plagne, Tignes, Val d’Isère, Les Menuires, Méribel, Les Deux Alpes, Serre Chevalier et l’ensemble du Grand Massif (Flaine, etc.). Elle est actionnaire majoritaire de la station de Chamonix (37,5 %) et de Megève et a pris des participations minoritaires dans les stations d’Avoriaz (20 %), Valmorel et La Rosière (par l’intermédiaire de la société Sofival). C’est énorme. Pour résumer, il s’agit du plus gros joueur de l’économie du ski à l’échelle internationale : 30 % des revenus des domaines skiables du monde passent par la Compagnie des Alpes.

Mais ça n’est pas tout : la société a également des intérêts dans des activités estivales. Elle possède en effet le Parc Astérix, le Futuroscope, France Miniature et les quatre Parcs Walibi.

Son chiffre d’affaires est de l’ordre de 700 M€ par an et elle emploie près de 5 000 personnes. D’après ce que j’ai lu en parcourant les 98 pages du dernier rapport annuel, Avoriaz à elle seule comptait pour 37 M€ de ce chiffre d’affaires et 6 M€ des profits.

Davantage de renseignements sont disponibles sur sa page Wikipédia. Vous y lirez que la Compagnie des Alpes est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations. Cette dernière est une banque publique, propriété de l’État français. Je ne pense pas que l’équivalent existe dans le monde anglo-saxon, pourtant la relation circulaire entre l’industrie du ski et la Nation française est assurément intéressante.

« La Caisse des dépôts et consignations et ses filiales constituent un groupe public au service de l’intérêt général et du développement économique du pays (…) Ce groupe remplit des missions d’intérêt général en appui des politiques publiques conduites par l’État et les collectivités territoriales et peut exercer des activités concurrentielles », peut-on lire sur le site Web de la société. La Caisse des dépôts mériterait à elle seule qu’on lui consacre un livre !

« Je veux gérer un chalet dans les Alpes » (suite)

Il y a trois ans, j’ai rédigé ce que je pensais être la première partie d’un diptyque intitulé
« Je veux gérer un chalet dans les Alpes ». L’idée m’est venue en raison d’une hausse des demandes de renseignements sur les chalets à louer. Comme d’habitude, j’ai été « happé » par d’autres activités et n’ai jamais écrit la deuxième partie… Il faut dire aussi que le besoin ne s’en est pas fait sentir. Mes billets de blogue sont des réactions spontanées à des choses que j’ai observées et aux recherches que j’ai menées dans la foulée. Or en ce qui concerne la gestion de chalets alpins, la hausse des demandes n’a été qu’un feu de paille.

 

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Ferme Hauts Choseaux (8 pièces, 595 000 €)

 

Le sujet est subitement redevenu d’actualité la semaine dernière, quand une journaliste du réseau de télévision britannique ITV m’a contacté. Elle effectuait l’étude de faisabilité d’une émission sur le parcours d’une personne qui aurait décidé de « changer de vie » en devenant gestionnaire d’un chalet. Elle voulait donc savoir combien de demandes de renseignements sur l’activité nous recevions chaque année (pour savoir combien de temps son équipe devrait attendre avant de trouver la « vedette » de son émission).

Je lui ai expliqué que les façons de changer de vie étaient en train de se diversifier. Il existe maintenant des personnes qui ont leur bureau à domicile, qui travaillent depuis Genève ou qui offrent des services à la collectivité locale. Il ne s’agit plus uniquement d’exploiter un chalet. (Je suis surpris de constater que ce que font les gens correspond exactement à ce que je recommandais dans mon premier billet !) La nouvelle vague cherche une maison familiale, généralement plus modeste que le chalet d’hôtes traditionnel, presque toujours dans un village en périphérie d’une station touristique. En effet, le centre des grandes stations est devenu trop cher pour toute personne qui n’y a pas une entreprise.

J’ai transmis la question de la journaliste à certains de nos agents. L’un d’entre eux signale qu’il faut tenir compte de contraintes supplémentaires dans le plan d’affaires. La clientèle des skieurs est plus exigeante qu’elle ne l’était il y a dix ans : le logement loué doit se trouver au bon endroit et être d’un plus haut standing. Finie la cuisine maison ; maintenant, ce sont les chefs, les saunas et le luxe ! Mélangez les deux ingrédients et vous comprendrez qu’il vous faut considérablement plus d’argent qu’avant pour acheter un bien immobilier au goût du jour. Ainsi, le budget requis est le premier élément qui place la barre plus haut.

La demande n’a pourtant pas fléchi. Elle demeure même très forte dans le segment des chalets d’hôtes pour vacanciers. C’est la démographie des skieurs qui fréquentent ce type de chalets qui a changé. Ces skieurs ne constituent plus le réservoir des personnes qui désirent gérer une petite entreprise d’hébergement touristique. Ils se logent désormais dans des biens immobiliers meublés, et le fait de gérer un chalet leur semble une activité quelque peu inaccessible.

J’ai mené un petit sondage auprès de nos agents, dont j’ai tiré les citations suivantes :

« Un ou deux cas me viennent à l’esprit pour l’année qui vient de s’écouler, mais aucun n’a fait le grand saut. J’ai l’impression que ceux qui y pensaient envisageaient le chalet d’hôtes comme une option de « carrière » parmi tant d’autres. »

Je crois que beaucoup de gens souhaitent encore s’établir ici, mais ce qui est différent, c’est qu’ils ne sont plus nombreux à vouloir passer à l’action en exploitant des chalets d’hôtes (entre autres raisons, parce qu’ils réalisent que le marché ne s’y prête pas). Disons également que les gens veulent sortir des sentiers battus : freelance, entraînement sportif, coaching personnel, transports, commerce, promotion immobilière et même les professions libérales (médecin, architecte, etc.) sont leurs nouvelles avenues.

« Un grand nombre de propriétaires de chalet d’hôtes dans mon secteur essayent de vendre. Mon expérience auprès des clients ressemble beaucoup à celle des autres agents. »

« Je suis d’accord, d’ailleurs toutes les personnes que je connais qui ont « changé de vie » sont en train de laisser tomber l’hébergement touristique… »

Si, après avoir lu ce qui précède, vous cherchez toujours un bien immobilier qui conviendrait pour exploiter éventuellement un chalet d’hôtes, je vous invite à visiter notre site Web. L’idéal, pour votre projet, est le chalet d’au moins six pièces (cinq chambres) dont le prix est compris entre 450 000 et 700 000 euros. Nous en avons actuellement dix à vendre, dont trois qui se trouvent sur le trajet d’une navette pour skieurs.

Les Carroz en ébullition – Partie 2

Une réunion importante s’est tenue aux Carroz hier soir (le 24 novembre 2016). Nous pensions qu’elle serait consacrée aux projets qui en sont au stade de la proposition (voir ci-dessous pour des détails), mais elle a porté en réalité sur le plan local d’urbanisme. Le « PLU », s’il concerne tout le monde, est surtout crucial pour les propriétaires de terrains.

J’ai donc décidé de vous faire un compte rendu de l’ensemble des projets proposés aux Carroz. Ces projets sont distincts de ceux de la Partie 1, qui traitait des réalisations achevées : dans la présente partie, je m’intéresse au futur.

les-carroz

  • Sur l’image ci-dessus, le nouveau centre piétonnier avec circulation automobile améliorée (à confirmer) ;
  • Une maison de santé pluridisciplinaire dernier cri (le projet est en marche) ;
  • Un nouveau syndicat d’initiative de 400 m² (à confirmer) ;
  • Un nouvel espace de loisirs, en complément des structures existantes (complexe d’activités aquatiques et de bien-être, salles de sports, courts de tennis et accrobranche), avec un golf de neuf trous et des sentiers estivaux de VTT et de marche. L’hiver, ces sentiers pourront être convertis en pistes de ski de fond, de biathlon et de raquette (à confirmer) ;
  • Funiflaine (à confirmer). D’après le journal local, le principe demeure approuvé, mais une étude de faisabilité est en cours, avec un nouveau tracé.

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Funiflaine est un ambitieux projet de téléphérique gros porteur qui doit relier l’autoroute à la station de ski de Flaine. Son budget est de 84 M€. Les fonds proviendront en majeure partie de l’État. L’idée est de répondre aux trois objectifs suivants :

  1. Diminuer le flux routier à travers Les Carroz.
  2. Rendre l’accès à Flaine plus « durable » (c’est-à-dire plus respectueux de l’environnement). Cet objectif est sensé. Il faut 40 min pour parcourir les 28 km de route en lacets qui mènent à la station, et encore, quand les conditions sont bonnes ! Pendant la saison de ski, cela peut prendre plusieurs heures un samedi enneigé… Le téléporté devrait permettre d’atteindre la station deux fois plus rapidement. Actuellement, 250 000 vacanciers et 200 000 visiteurs d’un jour se rendent à Flaine en voiture. L’idéal serait que toutes ces personnes utilisent Funiflaine !
  3. Avec son côté pratique et un immense stationnement, Funiflaine devrait dissuader les visiteurs d’un jour de converger vers l’autoroute en direction de Megève, Saint-Gervais et Chamonix. Cet objectif n’est toutefois pas officiel. Ce serait, de plus, un avantage évident pour le Grand Massif.

Le dernier tracé proposé passe par Le Lays (juste en dessous des Carroz), puis monte jusqu’à Flaine. Je suppose qu’il vise surtout à continuer d’inclure la commune des Carroz dans le projet.

Mais il se pourrait qu’il soit révisé pour assurer une liaison directe de Magland à Flaine. Un téléphérique distinct serait alors construit pour connecter l’entrée des Carroz (au niveau du Lays) au Grand Massif, en passant par les pistes des Carroz.

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Le plan initial est en rouge ; le nouveau plan, en noir. L’autoroute se trouve à gauche, et Flaine, à droite.

Si vous voulez savoir ce qu’il en adviendra, suivez-moi sur ce blogue : je vous tiendrai au courant de tous les développements !

Les Carroz en ébullition – Partie 1

La station des Carroz d’Arâches bouillonne d’un tel nombre de projets qu’il me faudra deux billets de blogue pour couvrir le sujet !

L’Oasis Cool Zone

Vous êtes peut-être déjà au courant. De nombreuses stations inaugurent des zones thématiques, telles que le Stash à Avoriaz, qui connaissent un franc succès auprès des jeunes. À Avoriaz, il est d’ailleurs possible d’acheter un forfait uniquement pour le Stash, car une certaine clientèle n’est intéressée que par celui‑ci. Aux Carroz, la Cool Zone de l’Oasis propose ce qui suit :

Une piste de boardercross (surf des neiges cross)
Un snowpark (parc à neige) comptant plus de 30 modules pour tous les niveaux (sauts, kicks, rails, etc.)
Une piste de slalom parallèle
Une zone vidéo équipée de sept caméras et du WiFi pour filmer votre descente et partager la vidéo sur le champ !
Un DJ et de la musique (évidemment)
Une piste d’essais de vitesse

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Une nouvelle zone gratuite pour débutants sur Figaro (ancien emplacement du téléski Figaro) avec un nouveau tapis couvert. Les Gets ont aussi leur espace thématique. En général, ces zones remplissent très bien leur mandat, mais la publicité est souvent insuffisante. Si vous manquez d’expérience, compte tenu de son prix, vous risquez de gâcher votre forfait de remontées mécaniques les premiers jours aux sports d’hiver. Par conséquent, les zones thématiques constituent une alternative avec un excellent rapport qualité/prix. Bien sûr, la station s’y retrouvera quand vous serez « accro » !

Une nouvelle piste de luge. Toutes les stations doivent en intégrer une ou plusieurs pour des raisons de sécurité. Voilà un moyen efficace (et économique !) pour occuper de jeunes enfants.

Beaucoup de travail sur les pistes. Davantage de neige artificielle, élargissement de la piste des Marmottes et de l’Arête, et ainsi de suite.

Un nouveau télésiège débrayable de six places, des Carroz (1 500 m) à la Tête des Saix, qui remplace les vieux télésièges à deux places de l’Airon et des Gentianes !

À la télécabine… grâce à leur succès, vous pouvez désormais réserver les casiers à skis chauffés, et quatre écrans d’information ont été ajoutés.

Mais la grande nouvelle sera annoncée demain (jeudi 24 novembre 2016) : pour savoir ce qui s’est passé, il ne vous reste qu’à lire ceci.

Alpine Property et Brexit

Ou « le Brexit et l’acquisition d’un bien immobilier dans les Alpes »

Presque chaque jour dans les semaines qui ont suivi le 23 juin, on m’a demandé quelles seraient, à mon avis, les répercussions du vote en faveur du Brexit sur le marché immobilier dans les Alpes. À ce moment-là, il était trop tôt pour en parler. C’est peut-être encore le cas. Il est tentant de dire « Le Brexit ! Mais quel Brexit ? », car dans les faits, rien de spécial ne s’est encore produit. Pour gagner du temps (et moins vous ennuyer) vous pouvez passer tout de suite à mon mot de la fin…

Pour l’instant, le vote sur le Brexit aura surtout affaibli la valeur de la livre sterling. Un affaiblissement de la livre réduit nécessairement la demande en immobilier dans les Alpes.

Donc, si tout n’est qu’une question de taux de change, voyons le graphique ci-dessous.

Brexit

CEPENDANT – et c’est une chose que l’on oublie souvent –, en période d’incertitude, les vendeurs sont plus susceptibles d’accepter une offre, ET les acheteurs ne sentent pas une pression les mettant en concurrence avec d’autres acheteurs. Bref, on continue de vendre et d’acheter des biens immobiliers.

À l’heure actuelle, le marché immobilier alpin subit des influences qui dépassent largement le simple Brexit, notamment les suivantes, à des degrés plus ou moins forts :

  1. Trump. Cela semble positif pour notre marché à court terme.
  2. L’économie mondiale (y compris la chute du prix des obligations d’État). Cela pourrait s’avérer positif (voir plus bas).
  3. Les prochaines élections présidentielles en France. Elles réduiront l’activité du côté de notre clientèle française.
  4. Le Brexit. Mystère…

Trump

D’un seul coup, le Brexit a semblé moins loufoque ! À la lumière de ce qui se passe aux États-Unis, voire dans une grande partie de l’Europe, on comprend un peu mieux. En France, on avait du mal à cerner le Brexit, mais finalement, il pourrait bien s’inscrire dans une tendance. L’arrivée de Trump a bouleversé la moitié des États-Unis, et cela a suscité un regain d’intérêt, qui se concrétise déjà, envers l’immobilier européen chez les Américains.

L’économie mondiale

Dans un premier temps, la victoire de Donald Trump semble avoir entraîné une vente massive d’obligations d’État (en raison de l’augmentation probable des taux d’intérêt), et une grande partie de ces liquidités est dirigée vers le marché boursier (les indices américain et FTSE sont tous deux en hausse). Or, de notre expérience, lorsqu’il y a surévaluation, l’argent afflue vers nous.

Les prochaines élections présidentielles françaises

Voilà qui entraîne toujours une mise en veilleuse de l’intérêt des acheteurs français, tout comme nous avons vécu un important ralentissement des demandes juste avant le référendum sur le Brexit.

Le Brexit

Nous n’en savons rien, et nul n’en sait rien. Sera-t-il « pur et dur » ou adouci ? Nous présumons que la seconde option prévaudra, mais qui sait ? Une réalité demeure : les citoyens venant d’un pays hors de l’UE ont toujours pu acheter sans problème des biens immobiliers en France. Nous avons reçu des demandes de personnes désireuses de quitter le Royaume-Uni pour s’installer en Europe. Pas des tonnes, mais quelques-unes.

Finalement, il y a effectivement une baisse d’intérêt. Elle n’est en rien comparable à ce qui est survenu après la crise bancaire, mais on la constate tout de même. Probablement un effet du taux de change.

Quoiqu’il arrive, il y a une chose à laquelle j’aime penser : peu importe les incertitudes et les turbulences, les montagnes sont toujours là, été, automne, printemps et hiver. Et elles sont dures à battre !

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Conversions de bien immobilier à Saint-Jean-d’Aulps et dans la vallée d’Aulps

Tour d’horizon des projets réalisés à Saint-Jean-d’Aulps et dans la vallée

Les biens immobiliers qui se prêtent à un projet de conversion ou de transformation sont de plus en plus difficiles à trouver dans les Alpes. Plus on rénove de fermes, moins il en reste à se mettre sous la dent ! Alors, si les vieilles granges se font rares, pourquoi ne pas convertir un hôtel désuet ou un centre de vacances désaffecté en résidence d’appartements à vendre ou à louer ? D’autant que l’argent en banque ne rapporte que peu ou pas d’intérêts ; les investisseurs peuvent donc obtenir un meilleur rendement avec ce type de projet.

L’attrait d’un projet de rénovation est double : c’est non seulement l’occasion de créer une propriété sur mesure à nulle autre pareille, mais aussi de réaliser un profit grâce à toute l’énergie investie dans les travaux ! Le profit peut revêtir la forme d’une somme forfaitaire, qui permet d’encaisser la valeur ajoutée, ou d’un revenu de location, surtout si l’on a aménagé plusieurs logements dans le bâtiment d’origine.

Voici un aperçu des différents projets de rénovation encore possibles dans la vallée d’Aulps :

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Ferme de la Moussière d’en Haut
Cette ancienne ferme « skis aux pieds » se prêterait particulièrement bien à une conversion en chalet pouvant accueillir une famille à l’année. La structure étant en excellent état, il n’y a pas d’inquiétude à avoir au sujet d’éventuels travaux majeurs de correction. Vous trouverez la fiche de renseignements complète en suivant ce lien : https://alpine-property.fr/saint-jean-daulps/ferme-de-la-moussiere-den-haut/2991.

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Rénovation le Crêt
Vous voulez faire construire votre chalet ? Ce bien est idéal pour vous : tout le travail ardu est déjà fait, de l’obtention du permis à la construction des fondations. Il ne reste plus que les travaux agréables ! Les renseignements complets se trouvent ici : https://alpine-property.fr/saint-jean-daulps/ferme-de-la-moussiere-den-haut/2991.

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Maison la Charrette
Cette maison comprend un appartement quatre-pièces habitable, ce qui en fait un repaire idéal pour quiconque souhaite y demeurer tout en exécutant les travaux de rénovation. Très spacieuse, elle se diviserait aisément en plusieurs appartements. Les renseignements complets se trouvent ici : https://alpine-property.com/saint-jean-daulps/maison-la-charrette/2987.

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Les Grands Clos

Voici une autre habitation immense, qui comprend déjà deux appartements de quatre pièces habitables et de la place pour en aménager quelques autres dans la vaste grange ! Elle offre de l’espace à en revendre, autorisant ainsi de nombreuses possibilités d’aménagement. L’emplacement est vraiment charmant, et le panorama, superbe. Les renseignements complets se trouvent ici : https://alpine-property.fr/saint-jean-daulps/les-grands-clos/2617.

N’hésitez pas à communiquer avec nous pour obtenir plus d’information sur les biens immobiliers ci‑dessus ou pour en savoir plus sur la façon de réaliser le projet de transformation de vos rêves !

Itinéraires de vélo de route à Morzine

Vous cherchez des itinéraires de vélo de route à Morzine et aux alentours ? Des itinéraires sur route depuis Les Gets et Saint-Jean-d’Aulps ?

Tous les itinéraires de vélo de route – à Morzine, aux Gets et aux alentours – que je vais vous décrire sont praticables sans problème depuis les trois villes. Il existe probablement vingt itinéraires principaux possibles, sans compter qu’ils peuvent être inversés, ou se décliner en un nombre infini de variantes, donc il n’y a aucune excuse à faire toujours les mêmes sorties !

Vous débutez sur votre vélo de route ou dans la région et cela vous rend nerveuse ou nerveux ? Dans ce cas, je vous suggère de ne pas vous lancer directement à l’assaut des cols mythiques. Ils vous donneront davantage de satisfaction avec une bonne préparation.

J’ai créé mon propre système de classement: je commence par la catégorie « Sans col », et si tout se passe bien, je monte dans le classement jusqu’aux « Sportifs » à la fin du mois de juin. Habituellement, j’en ai assez à la mi-juillet et je passe le reste de l’été dans une piscine… 2016 ne devrait pas échapper à la règle !

Les routes principales de la région sont assez fréquentées. Pas autant que celles de Chamonix ou de Megève, mais suffisamment pour être désagréables, surtout en juillet et en août. Aussi, la plupart de mes circuits les évitent.

Pour la lecture de cartes, je recommande l’usage d’un GPS vélo moderne (j’ai le modèle Edge 520 de Garmin), sur lequel vous pourrez télécharger les itinéraires depuis Strava. Si vous ne souhaitez pas profiter de la technologie, eh bien imprimez des cartes et faites des arrêts fréquents ! Certes, les routes avec de vrais cols nécessitent peu d’orientation. Les durées sont des estimations de Strava ; vous irez plus ou moins vite.

27 juillet : la tâche n’est pas terminée – j’en ai fait cinq, et je continue d’en ajouter…

Sans col
Tour des villages, 36 km, 820 m
Bioge et retour par La Vernaz, 46 km, 780 m
Terramont et Jambaz, 37 km, 710 m
Lacs des Mines d’or et de Montriond, 26 km, 700 m

Demi-cols
Corbier et Grand Taillet 43 km, 1 100 m
Grand Taillet, plateau de Gavot et Évian
Encrenaz et retour par Les Gets
Circuit de Mégevette
Col du Feu, col des Moises et col de Cou

Vrais cols
Joux Plane
Avoriaz
Ramaz

Un col et demi
Encrenaz et Ramaz
Col de la vallée Verte et Ramaz
Mégevette et Joux Plane
Deux pays
Tour du lac

Deux cols
Ramaz et Joux Plane
Ramaz ou Joux Plane et Avoriaz

Sportifs

Morzine-Montriond court (1,5 col)
Morzine-Montiond long (2,5 cols)
Avoriaz, Corbier, Mégevette et Joux Plane

Sorties avec enfants

Lac des Mines d’or
Ramaz et retour!
Route cyclable de la vallée du Rhône
Tour du lac d’Annecy

Rouler sur route à Morzine sans franchir de col

Ces itinéraires sont parfaits pour la récupération ou les débuts de saison. Ils permettent de passer du temps à vélo sans forcer dans les montagnes. Je les adapte chaque année, quand je remonte en selle.


Tour des villages, 36 km, 820 m, 1 h 46

Tous les villages

Route Strava : https://www.strava.com/routes/5761871

Inclut Morzine, Montriond, Essert-la-Pierre, Saint-Jean-d’Aulps, Le Biot, Seytroux, Saint-Jean-d’Aulps et Essert-Romand. Pensez à emprunter les routes de campagne à travers Saint-Jean-d’Aulps dans les deux directions ; elles permettent d’éviter la route principale et de passer devant l’abbaye. Vous pouvez à tout moment écourter votre sortie en rentrant par la route de la vallée.

Café : Morzine, et 50 % du temps au Biot et à Seytroux.

Eau : Le Biot, Essert-la-Pierre, Saint-Jean-d’Aulps et Morzine !

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Bioge et retour par La Vernaz, 46 km, 780 m, 2 h 15

Bioge et retour par la Vernaz

Route Strava : https://www.strava.com/routes/5761999

Vous pouvez aller aussi loin que vous le souhaitez sur la route principale ; plus il y aura de villages, plus ce sera difficile ! La route proposée ici est un juste milieu. La montée de Bioge à La Vernaz est belle et tranquille. Si la portion Jotty-Bioge est fermée à cause d’opérations d’enlèvement de roches (normalement en juin), faites une croix dessus.

Café : Morzine, Jotty (le meilleur endroit sur ce circuit) et 50 % du temps au Biot et à Seytroux.

Eau : Saint-Jean-d’Aulps, Le Biot et Essert-la-Pierre, mais le meilleur endroit est encore Jotty.

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Terramont et Jambaz, 37 km, 710 m, 1 h 50

Terramont et Jambaz

Route Strava : https://www.strava.com/routes/5762204

Cet itinéraire peut être parcouru depuis Saint-Jean-d’Aulps (ajoutez 20 km) ou Morzine (ajoutez 36 km), mais pour éviter la grande route, de nombreuses personnes prennent leur voiture jusqu’à Jotty et partent de là. Il donne accès à la vallée Verte et à de nombreuses variantes. Les voies sont peu fréquentées et les côtes, pas trop longues : c’est probablement l’un des meilleurs circuits de toute la région.

Café : Jotty, Vailly, Lullin (meilleure option) et Bellevaux.

Eau : Lullin et Vailly.
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Lac des Mines d’or et lac de Montriond, 26 km, 700 m, 1 h 15

Lacs des Mines d'or et de Montriond

Route Strava : https://www.strava.com/routes/5762361

Cet itinéraire traverse deux des coins les plus pittoresques de la région. Dans les deux cas, il s’agit de « grimper » et de faire demi-tour. Ce ne sera pas une partie de plaisir pour tout le monde, mais ils offrent la possibilité de rebrousser chemin à tout moment pour rentrer en roue libre. La dernière portion de montée vers le lac des Mines d’or est abrupte – beaucoup plus raide que l’ascension des cols célèbres non loin de là. Par conséquent, si vous y arrivez, plus rien ne vous fera peur !

Eau : aux deux lacs.

Café : idem, selon la saison.

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Rouler sur route à Morzine et franchir des demi-cols

La contrariété et l’épuisement ne sont pas des fins en soi à vélo. Alors, avant de mettre le cap sur un vrai col, pourquoi ne pas essayer un demi-col ?


Corbier et Grand Taillet, 43 km, 1 100 m, 2 h 15

Corbier et Grand Taillet

Route Strava : https://www.strava.com/routes/5762572

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