Alpine Property et Brexit

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Ou « le Brexit et l’acquisition d’un bien immobilier dans les Alpes »

Presque chaque jour dans les semaines qui ont suivi le 23 juin, on m’a demandé quelles seraient, à mon avis, les répercussions du vote en faveur du Brexit sur le marché immobilier dans les Alpes. À ce moment-là, il était trop tôt pour en parler. C’est peut-être encore le cas. Il est tentant de dire « Le Brexit ! Mais quel Brexit ? », car dans les faits, rien de spécial ne s’est encore produit. Pour gagner du temps (et moins vous ennuyer) vous pouvez passer tout de suite à mon mot de la fin…

Pour l’instant, le vote sur le Brexit aura surtout affaibli la valeur de la livre sterling. Un affaiblissement de la livre réduit nécessairement la demande en immobilier dans les Alpes.

Donc, si tout n’est qu’une question de taux de change, voyons le graphique ci-dessous.

Brexit

CEPENDANT – et c’est une chose que l’on oublie souvent –, en période d’incertitude, les vendeurs sont plus susceptibles d’accepter une offre, ET les acheteurs ne sentent pas une pression les mettant en concurrence avec d’autres acheteurs. Bref, on continue de vendre et d’acheter des biens immobiliers.

À l’heure actuelle, le marché immobilier alpin subit des influences qui dépassent largement le simple Brexit, notamment les suivantes, à des degrés plus ou moins forts :

  1. Trump. Cela semble positif pour notre marché à court terme.
  2. L’économie mondiale (y compris la chute du prix des obligations d’État). Cela pourrait s’avérer positif (voir plus bas).
  3. Les prochaines élections présidentielles en France. Elles réduiront l’activité du côté de notre clientèle française.
  4. Le Brexit. Mystère…

Trump

D’un seul coup, le Brexit a semblé moins loufoque ! À la lumière de ce qui se passe aux États-Unis, voire dans une grande partie de l’Europe, on comprend un peu mieux. En France, on avait du mal à cerner le Brexit, mais finalement, il pourrait bien s’inscrire dans une tendance. L’arrivée de Trump a bouleversé la moitié des États-Unis, et cela a suscité un regain d’intérêt, qui se concrétise déjà, envers l’immobilier européen chez les Américains.

L’économie mondiale

Dans un premier temps, la victoire de Donald Trump semble avoir entraîné une vente massive d’obligations d’État (en raison de l’augmentation probable des taux d’intérêt), et une grande partie de ces liquidités est dirigée vers le marché boursier (les indices américain et FTSE sont tous deux en hausse). Or, de notre expérience, lorsqu’il y a surévaluation, l’argent afflue vers nous.

Les prochaines élections présidentielles françaises

Voilà qui entraîne toujours une mise en veilleuse de l’intérêt des acheteurs français, tout comme nous avons vécu un important ralentissement des demandes juste avant le référendum sur le Brexit.

Le Brexit

Nous n’en savons rien, et nul n’en sait rien. Sera-t-il « pur et dur » ou adouci ? Nous présumons que la seconde option prévaudra, mais qui sait ? Une réalité demeure : les citoyens venant d’un pays hors de l’UE ont toujours pu acheter sans problème des biens immobiliers en France. Nous avons reçu des demandes de personnes désireuses de quitter le Royaume-Uni pour s’installer en Europe. Pas des tonnes, mais quelques-unes.

Finalement, il y a effectivement une baisse d’intérêt. Elle n’est en rien comparable à ce qui est survenu après la crise bancaire, mais on la constate tout de même. Probablement un effet du taux de change.

Quoiqu’il arrive, il y a une chose à laquelle j’aime penser : peu importe les incertitudes et les turbulences, les montagnes sont toujours là, été, automne, printemps et hiver. Et elles sont dures à battre !

c-de-c

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